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Critique de beatriceferon
Après une enfance perturbée, Lisa a fondé un foyer paisible avec Nico et leurs deux enfants, Jenni et Tom.
Lorsque, sur le modèle de l'Amérique, ce pays qui l'attire et la fait rêver, un concours de la « mère de l'année » est organisé, Lisa est bien étonnée d'apprendre qu'elle y est inscrite. C'est sa voisine Chris qui lui a fait cette surprise. Parce qu'elle la considère comme capable de rivaliser avec Hilary Clinton, son idole, porteuse du titre aux USA? Ou en femme et mère frustrée, avec ses « deux gros jumeaux boutonneux, casquette vissée à l'envers, qui traitent leur mère de conne à tout bout de phrase », parce qu'elle rêvait que « le monde (lui) dise en face que ce n'était pas si évident d'être une bonne mère »?
Lors des préliminaires du concours, derrière la façade lisse des apparences de toutes ces femmes parfaites se profilent des aspects douloureux. Et Lisa commence à ressentir les malaises de la femme enceinte. Enceinte, elle l'est, mais d'un terrible secret de famille qui ne demande qu'à éclater au grand jour et dans la douleur.
Sous une apparence de légèreté, d'humour, de situations cocasses, se cache un vrai poids de tristesse qui vient d'un non-dit qui, au fil du temps, grossit, devient trop lourd à porter et dont, coûte que coûte, qu'elle le veuille ou non, Lisa va bien devoir accoucher.
Line Alexandre met en scène des femmes qui ont étouffé leur rêve, pour se faire croire qu'elle sont pleinement heureuses dans le rôle qu'on leur a assigné. Une seule osera crier sa révolte à pleine voix, causant le scandale, mais, une fois encore, on la fera taire.
Le concours de « mère de l'année » parodie les émissions de télé réalité dont les spectateurs sont si friands, mais dans lesquels nombre de participants ont été broyés. J'ai beaucoup aimé.
Lorsque, sur le modèle de l'Amérique, ce pays qui l'attire et la fait rêver, un concours de la « mère de l'année » est organisé, Lisa est bien étonnée d'apprendre qu'elle y est inscrite. C'est sa voisine Chris qui lui a fait cette surprise. Parce qu'elle la considère comme capable de rivaliser avec Hilary Clinton, son idole, porteuse du titre aux USA? Ou en femme et mère frustrée, avec ses « deux gros jumeaux boutonneux, casquette vissée à l'envers, qui traitent leur mère de conne à tout bout de phrase », parce qu'elle rêvait que « le monde (lui) dise en face que ce n'était pas si évident d'être une bonne mère »?
Lors des préliminaires du concours, derrière la façade lisse des apparences de toutes ces femmes parfaites se profilent des aspects douloureux. Et Lisa commence à ressentir les malaises de la femme enceinte. Enceinte, elle l'est, mais d'un terrible secret de famille qui ne demande qu'à éclater au grand jour et dans la douleur.
Sous une apparence de légèreté, d'humour, de situations cocasses, se cache un vrai poids de tristesse qui vient d'un non-dit qui, au fil du temps, grossit, devient trop lourd à porter et dont, coûte que coûte, qu'elle le veuille ou non, Lisa va bien devoir accoucher.
Line Alexandre met en scène des femmes qui ont étouffé leur rêve, pour se faire croire qu'elle sont pleinement heureuses dans le rôle qu'on leur a assigné. Une seule osera crier sa révolte à pleine voix, causant le scandale, mais, une fois encore, on la fera taire.
Le concours de « mère de l'année » parodie les émissions de télé réalité dont les spectateurs sont si friands, mais dans lesquels nombre de participants ont été broyés. J'ai beaucoup aimé.
