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Critique de jaco5757
Dans le magasin CULTURA de ma ville, ce livre se trouve au rayon Jeunesse/Ados/Young Adult (recommandé à un lectorat de 12 à 25 ans). Des sites comme Amazon corroborent en précisant « à partir de 12 ans », Babelio (« littérature pour adolescents »), Fnac et Decitre (« à partir de 16 ans »). Et le pire c'est qu'un avertissement de l'éditeur, en page 2, précise : « Ce roman contient des scènes de sexe et de violence explicites »….. 12 ans ?!...
C'est incroyable !
Pourquoi ce livre n'est absolument pas adapté à un jeune lectorat ?
1) D'abord, pour des préados souvent encore incapables d'user de « libre arbitre »,
les invraisemblances.
* La royauté n'aurait pas évolué depuis 1789, alors que les technologies, la société, les
moeurs occidentales, les communications, les réseaux sociaux ont, eux, évolué de façon incontournable, à l'instar des royautés actuelles qui sont des exemples de démocraties comme en Angleterre, en Suède au Danemark, aux Pays Bas, etc…
* Bonne idée que le jeu télévisé visant à marier des princes avec des roturières : Nous avons bien « Mariés au Premier regard » mais l'alternative du Couvent obligatoire pour les perdantes est inimaginable. Et connaître la véritable nature de ce couvent rajoute à l'invraisemblance. Et le Prince qui, lui-même, passe par cette émission populaire pour trouver son épouse, la future Reine de France, c'est la « cerise sur le pompom » ! (Même si M. Macron s'affiche sur TIK TOK ou Mme Schiappa chez Hanouna, il ne s'agit pas des même enjeux !...)
* le scandale évoqué dans ce roman est énorme et effroyable. Peut-être eut-il été (à la rigueur) possible au XXVIIIème siècle… Mais de nos jours, à une époque où la moindre incartade de nos « puissants » éclate au grand jour, grâce aux médias et aux réseaux sociaux, cela aussi est totalement invraisemblable (Le Prince Harry a fait scandale au vu de ses simples beuveries en discothèque).
* Un personnage féminin (pas de spoil) sait qu'elle devra coucher avec un homme pervers et sadique qui la terrorise. Sa réaction ?... coucher (vite fait…) avec son garde Suisse, afin que ce ne soit pas le « monstre » le premier qui lui prenne sa virginité !... (Logique !)
* Une personne est morte (pas de spoil). « Les policiers, les démineurs, les chiens passent chaque centimètre carré au peigne fin » (in texto)… Et ils ne trouvent pas une simple porte qui mène aux souterrains de l'Horreur !...
* le public, les téléspectateurs de l'émission de télé réalité, votent pour l'exécution d'une trentaine de députés (C'est le fameux « vote du public »), afin de déterminer si chacun sera écartelé (tapez 1), brûlé vif (tapez 2), pendu (tapez 3), guillotiné (tapez 4). Les exécutions monstrueuses sont, bien sûr, publiques et retransmises à la télé. Conséquences : 20 millions en termes d'audiences et 90 % d'opinions favorables pour le Roi exécutant !!!
2) Passons maintenant, plus qu'à des invraisemblances, à ce qui constitue aussi des contenus inadaptés à des enfants de 12 ans.
Alcool, drogue, sexe malsain, BDSM aggravé, violence sexuelle, viol, esclavage sexuel,
mariage arrangé et forcé, morts de proches, meurtres odieux et publics, séquences horrifiques (Pire que dans les fameux « Contes interdits » chez ADA, car ces derniers ne se veulent pas vraisemblables et qu'ils sont officiellement interdits aux moins de 18 ans)
Bon ! Il ne faudrait pas que le baobab cache le bosquet… Il y a quelques moments qui auraient pu être plaisants, si on avait éliminé tout ce qui est évoqué plus haut. L'idée de départ est bonne et offre l'opportunité à un récit soutenu, mêlant intrigues politiques (12 ans !) et aventures à rebondissements qui parviennent à tenir le lecteur en haleine, un peu comme dans « Mission Impossible », sauf que Tom Cruise a laissé sa place à une ado de 17 ans et que le suspense réside surtout dans l'angoisse de savoir de quelle manière elle va être violée.
L'écriture est simple et cela constitue un autre danger pour de très jeunes lecteurs(trices) qui pourront avoir plus facilement accès au contenu inadapté. L'écriture est syntaxiquement basique et plutôt assez bonne sémantiquement (Le vocabulaire est riche et bien adapté au contexte).
J'ai beaucoup aimé l'idée que Gabrielle qui est musicienne concertiste a souvent de la Musique qui tourbillonne dans sa tête, dans les moments forts de sa vie.
L'auteure dénonce, à juste titre, des phénomènes sociaux que l'on peut associer à la « vraie vie » : le pouvoir et les excentricités des ultra-riches, les horreurs de la chasse à courre, le matraquage des médias, les mensonges et manipulations mentales de la téléréalité (On est ici entre l'ambiance de « Mariés au 1er regard » et de « Miss France »), les abus de drogue et d'alcool, les stratégies politiques et sociales, les complots et les alliances hypocrites, la crédulité d'un public populaire qui gobe tout ce qu'il voit ou qu'il lit.
En bref, un livre bizarre qui n'a rien à faire dans la catégorie « jeunesse/jeune adulte » où on le place et qui, même pour des « adultes avertis » peut s'avérer très sombre, dérangeant voire malsain. Un livre facile à lire (trop peut-être…), plein d'invraisemblances que l'on pourrait classer en uchronie/thriller/horreur/érotique/dark avec un soupçon de romance vite éradiquée.
Le roman se termine en « queue de poisson », en quelques pages, et l'épilogue n'en n'est pas un puisqu'il n'apporte aucune conclusion ni aucune perspective au récit.
C'est incroyable !
Pourquoi ce livre n'est absolument pas adapté à un jeune lectorat ?
1) D'abord, pour des préados souvent encore incapables d'user de « libre arbitre »,
les invraisemblances.
* La royauté n'aurait pas évolué depuis 1789, alors que les technologies, la société, les
moeurs occidentales, les communications, les réseaux sociaux ont, eux, évolué de façon incontournable, à l'instar des royautés actuelles qui sont des exemples de démocraties comme en Angleterre, en Suède au Danemark, aux Pays Bas, etc…
* Bonne idée que le jeu télévisé visant à marier des princes avec des roturières : Nous avons bien « Mariés au Premier regard » mais l'alternative du Couvent obligatoire pour les perdantes est inimaginable. Et connaître la véritable nature de ce couvent rajoute à l'invraisemblance. Et le Prince qui, lui-même, passe par cette émission populaire pour trouver son épouse, la future Reine de France, c'est la « cerise sur le pompom » ! (Même si M. Macron s'affiche sur TIK TOK ou Mme Schiappa chez Hanouna, il ne s'agit pas des même enjeux !...)
* le scandale évoqué dans ce roman est énorme et effroyable. Peut-être eut-il été (à la rigueur) possible au XXVIIIème siècle… Mais de nos jours, à une époque où la moindre incartade de nos « puissants » éclate au grand jour, grâce aux médias et aux réseaux sociaux, cela aussi est totalement invraisemblable (Le Prince Harry a fait scandale au vu de ses simples beuveries en discothèque).
* Un personnage féminin (pas de spoil) sait qu'elle devra coucher avec un homme pervers et sadique qui la terrorise. Sa réaction ?... coucher (vite fait…) avec son garde Suisse, afin que ce ne soit pas le « monstre » le premier qui lui prenne sa virginité !... (Logique !)
* Une personne est morte (pas de spoil). « Les policiers, les démineurs, les chiens passent chaque centimètre carré au peigne fin » (in texto)… Et ils ne trouvent pas une simple porte qui mène aux souterrains de l'Horreur !...
* le public, les téléspectateurs de l'émission de télé réalité, votent pour l'exécution d'une trentaine de députés (C'est le fameux « vote du public »), afin de déterminer si chacun sera écartelé (tapez 1), brûlé vif (tapez 2), pendu (tapez 3), guillotiné (tapez 4). Les exécutions monstrueuses sont, bien sûr, publiques et retransmises à la télé. Conséquences : 20 millions en termes d'audiences et 90 % d'opinions favorables pour le Roi exécutant !!!
2) Passons maintenant, plus qu'à des invraisemblances, à ce qui constitue aussi des contenus inadaptés à des enfants de 12 ans.
Alcool, drogue, sexe malsain, BDSM aggravé, violence sexuelle, viol, esclavage sexuel,
mariage arrangé et forcé, morts de proches, meurtres odieux et publics, séquences horrifiques (Pire que dans les fameux « Contes interdits » chez ADA, car ces derniers ne se veulent pas vraisemblables et qu'ils sont officiellement interdits aux moins de 18 ans)
Bon ! Il ne faudrait pas que le baobab cache le bosquet… Il y a quelques moments qui auraient pu être plaisants, si on avait éliminé tout ce qui est évoqué plus haut. L'idée de départ est bonne et offre l'opportunité à un récit soutenu, mêlant intrigues politiques (12 ans !) et aventures à rebondissements qui parviennent à tenir le lecteur en haleine, un peu comme dans « Mission Impossible », sauf que Tom Cruise a laissé sa place à une ado de 17 ans et que le suspense réside surtout dans l'angoisse de savoir de quelle manière elle va être violée.
L'écriture est simple et cela constitue un autre danger pour de très jeunes lecteurs(trices) qui pourront avoir plus facilement accès au contenu inadapté. L'écriture est syntaxiquement basique et plutôt assez bonne sémantiquement (Le vocabulaire est riche et bien adapté au contexte).
J'ai beaucoup aimé l'idée que Gabrielle qui est musicienne concertiste a souvent de la Musique qui tourbillonne dans sa tête, dans les moments forts de sa vie.
L'auteure dénonce, à juste titre, des phénomènes sociaux que l'on peut associer à la « vraie vie » : le pouvoir et les excentricités des ultra-riches, les horreurs de la chasse à courre, le matraquage des médias, les mensonges et manipulations mentales de la téléréalité (On est ici entre l'ambiance de « Mariés au 1er regard » et de « Miss France »), les abus de drogue et d'alcool, les stratégies politiques et sociales, les complots et les alliances hypocrites, la crédulité d'un public populaire qui gobe tout ce qu'il voit ou qu'il lit.
En bref, un livre bizarre qui n'a rien à faire dans la catégorie « jeunesse/jeune adulte » où on le place et qui, même pour des « adultes avertis » peut s'avérer très sombre, dérangeant voire malsain. Un livre facile à lire (trop peut-être…), plein d'invraisemblances que l'on pourrait classer en uchronie/thriller/horreur/érotique/dark avec un soupçon de romance vite éradiquée.
Le roman se termine en « queue de poisson », en quelques pages, et l'épilogue n'en n'est pas un puisqu'il n'apporte aucune conclusion ni aucune perspective au récit.
