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Critique de spleen


Un bon début, prometteur, qui démarre sur les chapeaux de roues à la poursuite de l'énigme "Camille Duval" avec Carole Courvoisier, qui vient d'obtenir une bourse pour mener ses recherches :

Camille Duval est l'écrivain suisse le plus connu du Xxème siècle, adulé et étudié par des générations d'étudiants et de professeurs de littérature.

Il a , à la suite d'un accident considéré comme banal, disparu pendant quelques années , a quitté la Suisse et s'est réfugié en Alaska d'où il a publié une Trilogie, summum de son oeuvre littéraire mais d'essence bien différente de ses écrits antérieurs.

Ce mystère est décortiqué, retourné dans tous les sens, analysé par tous les passionnés de son oeuvre et Carole Courvoisier se lance donc, elle aussi dans la course .

Cette première partie du roman est palpitante, on assiste à une véritable enquête policière et on s'y accroche !

Malheureusement pour Carole, la conférence qu'elle organise à New-York a lieu un certain 11Septembre et tout s'écroule .

Les parties suivantes de l'histoire sont comme l'état d'esprit de Carole une errance comme enseignante de littérature française dans des petites universités au fin fond des états- Unis où nous est offert une critique sarcastique du milieu universitaire des petites villes de province.

La quête de la jeune femme piétine, le coeur et la motivation n'y sont plus , le rythme du roman s'en ressent et l'intérêt du lecteur faiblit également.

Heureusement, une lettre qu'elle n'attendait plus ,vient remettre du piment et l'on suit enfin Carole en Alaska où nous rencontrons l'ours ou plutôt l'ourse qui est loin d'être l'animal fier et sauvage arpentant les étendues glacées et inhospitalières qu'on imagine, mais un pauvre animal dans un refuge attendant les friandises que lui apporte Carole .

Rebondissement et révélations (bien que l'on devine assez vite ce qu'il en est ) permettent de finir ce roman sur une bonne impression , on y croise un tas de personnages atypiques et on sourit aux caricatures d'un milieu de chercheurs en littérature que Carole Allamand semble si bien connaitre: une sympathique entrée pour elle en littérature ...
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