J'ai choisi par hasard, comme souvent. Parfois on a des surprises, les choix nous portent vers des lectures qui se relient les unes aux autres. C'est étrange. le bandeau du livre était très prometteur. Effectivement, le début du roman m'a plu. Les personnages me plaisaient, même si les événements étaient difficiles à relier les uns aux autres. Cependant, il semblait y avoir un certain suspense, et une bonne narration.
Le roman raconte ici une relation de sororité, dans la région de Manchester. A 17ans, Julie disparaît, en plongeant sa famille dans la déroute, et puis réapparaît 20 ans plus tard.
Mais mon bien-être lecture a disparu lui aussi aux alentours de la page 160. Je trouve que toute la partie concernant la confession de Julie déséquilibre totalement ce roman qui part en vrille, détourné vers un monde imaginaire. On ne sait plus si l'on est dans un roman à connotation mi-fantastique, mi-psychologique, ou si l'on est bien dans un roman familial où règnerait le drame d'une affaire de disparition. Et cette construction qui repose sur des bouts de ficelle, textes, définitions, qui dans ce cas précis, finissent de complexifier les choses. Je crois que si le roman avait été construit différemment, j'aurais pu peut-être mieux m'y intéresser à ce roman.
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