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Critique de CAMELIABLEU
Une bande dessinée au look webtoon qui dénonce les mécanismes du harcèlement et du cyberharcèlement.
P our avoir posé une photo d'elle en croc top, Océane reçoit des commentaires du plus mauvais goût. Quand Thomas, qu'elle connaît depuis longtemps, prend sa défense sur les réseaux, elle est touchée, pense qu'il est sincère et bientôt ils sortent ensemble, bien que certaines filles l'aient mise en garde contre ce charo. Elle refuse d'y croire mais très vite Tom en réclame plus et va jusqu'à lui demander des nuées. Heureusement , bien conseillée par son amie Lou, Océane refuse au dernier moment, ce qui lui vaut d'être larguée et moquée sur les réseaux et dans les couloirs du collège, tandis que Tom sort avec Manon. Faut-il avertir cette dernière ? Entre ne pas vouloir balancer ni se mêler des affaires des autres et être complices, comment adopter le bon comportement ?
Alerter sur les risques et responsabilités vis à vis du harcèlement est crucial et si ce livre trouve son public, tant mieux. Je ne l'ai pas apprécié, mais il est vrai que je ne suis pas le public visé. Si les comportements dénoncés sont malheureusement très et trop courants, j'ai trouvé que l'ensemble sonnait faux, comme un ouvrage de commande, et était par trop manichéen, opposant à la fois filles et garçons, vieux et jeunes, profs et élèves. Pas un seul garçon au comportement positif dans l'histoire ! Comme si tous étaient solidaires du groupe des lourdingues. Pourtant eux aussi sont parfois victimes, de même que certaines filles s'avèrent tout aussi ignobles sur les réseaux sociaux. Quant aux adultes, en dehors de madame Coulibaly, ils sont pratiquement tous représentés comme vieux, un tantinet coincés, prompts à rejeter la faute sur les filles et incapables de voir ce qui se passe sous leurs yeux. Et ne parlons pas du prof de sport, dont le comportement doit faire bondir n'importe quel enseignant ! Pour autant l'appel à la solidarité féminine, à la responsabilité, pour ne pas laisser ces comportements criminels s'installer, à la déculpabilisation des victimes, est bien au coeur du livre, alors si le message passe et si ce récit peut aider des adolescents, ne faisons pas la fine bouche.
P our avoir posé une photo d'elle en croc top, Océane reçoit des commentaires du plus mauvais goût. Quand Thomas, qu'elle connaît depuis longtemps, prend sa défense sur les réseaux, elle est touchée, pense qu'il est sincère et bientôt ils sortent ensemble, bien que certaines filles l'aient mise en garde contre ce charo. Elle refuse d'y croire mais très vite Tom en réclame plus et va jusqu'à lui demander des nuées. Heureusement , bien conseillée par son amie Lou, Océane refuse au dernier moment, ce qui lui vaut d'être larguée et moquée sur les réseaux et dans les couloirs du collège, tandis que Tom sort avec Manon. Faut-il avertir cette dernière ? Entre ne pas vouloir balancer ni se mêler des affaires des autres et être complices, comment adopter le bon comportement ?
Alerter sur les risques et responsabilités vis à vis du harcèlement est crucial et si ce livre trouve son public, tant mieux. Je ne l'ai pas apprécié, mais il est vrai que je ne suis pas le public visé. Si les comportements dénoncés sont malheureusement très et trop courants, j'ai trouvé que l'ensemble sonnait faux, comme un ouvrage de commande, et était par trop manichéen, opposant à la fois filles et garçons, vieux et jeunes, profs et élèves. Pas un seul garçon au comportement positif dans l'histoire ! Comme si tous étaient solidaires du groupe des lourdingues. Pourtant eux aussi sont parfois victimes, de même que certaines filles s'avèrent tout aussi ignobles sur les réseaux sociaux. Quant aux adultes, en dehors de madame Coulibaly, ils sont pratiquement tous représentés comme vieux, un tantinet coincés, prompts à rejeter la faute sur les filles et incapables de voir ce qui se passe sous leurs yeux. Et ne parlons pas du prof de sport, dont le comportement doit faire bondir n'importe quel enseignant ! Pour autant l'appel à la solidarité féminine, à la responsabilité, pour ne pas laisser ces comportements criminels s'installer, à la déculpabilisation des victimes, est bien au coeur du livre, alors si le message passe et si ce récit peut aider des adolescents, ne faisons pas la fine bouche.
