Les Combats invisibles, tome 1

Club N°55 : Manga non sélectionné
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Webtoon qui traite du harcèlement sur les réseaux, à destination des ados.

Ils y retrouveront leur code, leur langage, et les problématiques liées à leur âge.

Le plus pour cette BD est la mise en avant du rôle du témoin qui va venir en aide et pas seulement de la victime.

On y suit Océ qui va tenter de stopper l'engrenage du cyberharcèlement auquel elle a échappé elle-même.

A la fin des documents d'informations ainsi que les numéros à contacter en cas de besoin (qui sont également cités durant la BD).

Certes le style n'est pas évolué, mais ce n'est pas ce qui est recherché ici.

Si cette BD, peut aider ne serait-ce qu'un ou une ado à aider un autre, c'est déjà ça !

Ou bien d'ouvrir les yeux à un ado sur ce qui lui arrive, ne pas se dire que c'est "normal" ce qui lui arrive, ce fléau se répand tellement vite et pour des enfants de plus en plus jeune, il est qu'il puisse s'informer, quelque soit la façon.

Mel
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Insupportable !

Ce n'est pas parce que c'est caricatural et mal écrit que c'est pour les jeunes !

Beaucoup de pages en papier glacé pour rien...

Gwen
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Manga sur le harcèlement scolaire au lycée.

L'intrigue, sans grande surprise, est plutôt bien menée.

L'objectif assez clair et les dessins agréables.

Néanmoins, je n'ai pas été convaincue par l'histoire et les personnages.

Virginie
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Le scénario est assez simple en soi, mais raconte de manière crue et assez réaliste une histoire de harcèlement scolaire.

Les personnages peuvent parfois paraître bêtes (mauvais) ou peut-être caricaturés, mais ça se rapproche vraiment de ce qu'il peut se passer au collège ou au lycée.

Sirtitou
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Pour cause de maison suremplie des fêtes de fin d'année, je squatte la chambre d'un de mes démons. Et donc je grapille des lectures jeunesse avant de dormir (j'oublie constamment de me prendre un bouquin) et pour le moment c'est pas bizance (mais comme je fais une trêve de Noël des critiques acérées, je vous épargne mes râleries.
Mais là
Étrange
Ou travail minutieux et bien percutant
J'ai bien aimé.
(pourtant après vision de la couverture et de ses rabats tendance youpikewl c'est moi la chanteuse de ladybug, j'étais pas dans le mood)
Du dessin aux couleurs douces et aux traits simples mais efficace
Et l'histoire
La violence quotidienne d'être meuf. Dans ce monde de mââles, mais en particulier dans ces pages en France quand tu es ado. C'est violent et à la fois bienveillant. J'ai largement dépassé la date limite d'adolescence donc on s'en fout un peu que pour moi, le message est passé, mais j'espère que le livre se fera soutien de celles qui souffrent et celles qui aident.
Courage.

Les Combats Invisibles (T1) est une bande dessinée extraordinaire dans son équilibre entre la dureté des sujets abordés (harcèlement sexuel, cyberharcèlement, harcèlement scolaire, sexisme...) et la manière dont l'histoire est racontée. La bande dessinée est très colorée, les images sont de grande qualité et accessible pour un public jeune de plus en plus habitué au style manga et webtoon.
Ce livre aborde un point de vue intéressant. On retrouve le stéréotype du groupe de garçons sexiste qui harcèle les filles et ceux qu'ils considèrent comme "faibles". Si leur comportement est extrême et atroce, ils ne sont pas les seuls mis en cause. On le voit notamment leur du rendez-vous avec le Principal, où Manon est rappelée que, même si la situation est très difficile, elle a aussi une responsabilité. de même, Océane est disputée par ses parents pour ne pas avoir aider Manon quand elle aurait pu le faire.
Le point de vue est aussi intéressant dans les interaction entre les adolescents et les adultes. Les parents n'ont que peu de pouvoir et/ou ne savent pas forcément comment réagir de manière juste. Les professeurs/personnels du lycée sont répartis en plusieurs catégorie entre ceux qui s'inquiètent face à la dégradation des résultats scolaire à cause du harcèlement, ceux qui décident d'ignorer le problème en blâmant les victimes et ceux qui ne font simplement rien. On observe que la plupart des inactions est entre-autre dû à l'absence de communication entre eux et les adolescents: comment résoudre les problèmes si ceux-ci ne sont pas signalé? Et une fois signalé, comment les gérer de la manière la plus juste?
Du fait du sujet de cette bande-dessinée, on apprécie aussi les éléments d'aide et de lutte bien réels glissé dans les pages: #lundirévolution, 8 Mars pour la journée internationale des droits des femmes, 3018, etc...
Bref, une lecture que je recommande et qui développe un peu plus les collections sur le harcèlement!

Premier tome annoncé d'une série de 4, les combats invisibles se consacre au thème du cyberharcèlement dans le milieu scolaire. Si j'ai crains à un moment l'écueil du message "les filles n'ont qu'à pas poster des nudes" qui traverse une grande partie de l'histoire, c'est probablement dans le souci de reprendre un avis très répandu, pour amener l'inversement de l'approche, à partir du moment où le 3018 est appelé par l'une des victimes. L'écoutant rappelle que les images partagées en confiance n'ont pas à être utilisées à d'autres fins, et que ceux qui sont à condamner sont ceux et celles qui diffusent et partagent ses images privées. Dans le cadre scolaire, les auteurs restent sur la représentation trop manichéenne de professeurs qui ne semblent rien remarquer et qui ne sont pas concernés, et une administration accusatrice des filles. Les adolescentes entre elles ne sont pas non plus toujours de très bons conseils "on ne balance pas" "ça la regarde", à l'exception de Lou plus perspicace et bonne conseillère. Probablement de nombreux adolescent.e.s sauront se reconnaître dans les personnages, réactions et situations montrés. Les illustrations influencées manga, très colorées et énergiques, mais sans grande originalité, contribueront peut-être aussi à attirer les lecteurs adolescents. Une bande dessinée à faire figurer dans les médiathèques, CDI des établissements collège et lycée, dans le cadre de la prévention du harcèlement.

Une bande dessinée au look webtoon qui dénonce les mécanismes du harcèlement et du cyberharcèlement.
P our avoir posé une photo d'elle en croc top, Océane reçoit des commentaires du plus mauvais goût. Quand Thomas, qu'elle connaît depuis longtemps, prend sa défense sur les réseaux, elle est touchée, pense qu'il est sincère et bientôt ils sortent ensemble, bien que certaines filles l'aient mise en garde contre ce charo. Elle refuse d'y croire mais très vite Tom en réclame plus et va jusqu'à lui demander des nuées. Heureusement , bien conseillée par son amie Lou, Océane refuse au dernier moment, ce qui lui vaut d'être larguée et moquée sur les réseaux et dans les couloirs du collège, tandis que Tom sort avec Manon. Faut-il avertir cette dernière ? Entre ne pas vouloir balancer ni se mêler des affaires des autres et être complices, comment adopter le bon comportement ?

Alerter sur les risques et responsabilités vis à vis du harcèlement est crucial et si ce livre trouve son public, tant mieux. Je ne l'ai pas apprécié, mais il est vrai que je ne suis pas le public visé. Si les comportements dénoncés sont malheureusement très et trop courants, j'ai trouvé que l'ensemble sonnait faux, comme un ouvrage de commande, et était par trop manichéen, opposant à la fois filles et garçons, vieux et jeunes, profs et élèves. Pas un seul garçon au comportement positif dans l'histoire ! Comme si tous étaient solidaires du groupe des lourdingues. Pourtant eux aussi sont parfois victimes, de même que certaines filles s'avèrent tout aussi ignobles sur les réseaux sociaux. Quant aux adultes, en dehors de madame Coulibaly, ils sont pratiquement tous représentés comme vieux, un tantinet coincés, prompts à rejeter la faute sur les filles et incapables de voir ce qui se passe sous leurs yeux. Et ne parlons pas du prof de sport, dont le comportement doit faire bondir n'importe quel enseignant ! Pour autant l'appel à la solidarité féminine, à la responsabilité, pour ne pas laisser ces comportements criminels s'installer, à la déculpabilisation des victimes, est bien au coeur du livre, alors si le message passe et si ce récit peut aider des adolescents, ne faisons pas la fine bouche.