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Critique de bdelhausse


Commençons par le traditionnel remerciement à Babelio et aux Editions Bayard, dans le cadre d'une MC spécifique.

Voilà, le plus facile est fait.

Il faut élever une statue à la personne qui a pondu la 4è de couverture du livre. Un orfèvre. Peut-être n'a-t-il pas lu le livre, en fait, pour être capable d'écrire de telles chose, assez contradictoires avec ce qui se trouve réellement à l'intérieur. Toujours est-il qu'il a réussi à flouer un paquet de gens avec son résumé hyper alléchant...

Le contenu du livre est beaucoup moins intéressant.

J'ai beaucoup lu de la SF, même si j'ai un peu décroché. Ce qu me branche dans la SF, c'est qu'elle peut servir de prétexte pour nous fournir des enseignements sur nous et sur le monde dans lequel nous évoluons. C'est pourquoi j'apprécie peu (voire pas du tout) les space operas. Et ici, on est en plein dedans.

Sans être dans l'immense catastrophe décrite par pas mal de Babeliotes, on est clairement dans un truc sans relief, plat, déjà vu, emprunté à plusieurs univers comme Star Wars... le vaisseau spatial n'est pas sans évoquer le Millenium Falcon. Sa propriétaire a des airs de Han Solo. Etc. C'est lassant à la longue de se dire que rien ne viendra bouleverser cette impression de déjà-vu. Et si cela se lit vite, c'est aussi que c'est connu, et qu'il n'y a pas de fond. Ces fameuses filles sanguinaires du résumé ne "sanguinent" pas grand-chose, en fait. Ces filles badass sont largement dominées dans leur badassitude par toutes les personnes qu'elles croisent.

En fait, on est dans de la chick litt... plutôt que dans de la SF. Romances à deux balles. Émois tendres. Identification des lectrices aux modèles stéréotypés dépeints dans le roman... Aux USA, le livre est édité par Harlequin Teen, pendant adolescent des bien connues éditions Harlequin. Par ailleurs, le livre affiche un www.page-turner.com sur la 4è de couv, c'est effectivement le but recherché.

640 pages de presque rien, donc. Et qui se laisse lire, cependant, mais avec résignation. C'est environ 50 pages avant la fin que cela s'emballe réellement et que cela devient un peu plus trash. De quoi, je suppose, persuader le lecteur, la lectrice plutôt, qu'il faut acheter et lire le tome 2 à venir. Sans moi, d'autant qu'il reste des coquilles inadmissibles dans le texte et que l'on peut relever d'autres approximations dans la traduction (loin d'être irréprochable).

Je ne sais pas à quel âge on est supposé lire ce genre de romans (13 ou 14 ans, sans doute), mais je suis sûr qu'il y a bien mieux, quelque soit l'âge.
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