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Critique de CelinePointAlaLigne
Pour sa jeunesse, Andreas Altmann s'est vu prescrire des humiliations, des brimades, des coups. Autant de violences verbales, morales, physiques. le prescripteur ? Paternel et nazi à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession au beau milieu de sa boutique de goodies puritains.
Des années durant, et sous les yeux apathiques de sa mère aliénée, Andreas a pris son traitement. Ses mauvais traitements.
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Des années plus tard, il s'allonge sur un divan autobiographique pour une consultation de 280 pages.
La plume est impeccable. Implacable. Elle nous livre l'inénarrable avec sarcasme et ironie. Et en même temps, malgré un thème et un style qui avaient tout pour me plaire, l'hypnose n'a pas fonctionné. Je me suis ennuyée. J'ai lu le catalogue des horreurs subies comme j'aurais lu le Dictionnaire Vidal. Avec froideur et détachement. La résilience de l'auteur était contagieuse. Trop peut-être.
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Et puis… et puis un chapitre. le dernier. Toute la haine contenue depuis des années, depuis toutes ces pages, entre en fusion, explose et se déverse. C'est grandiose. du génie. Ça soulage. Et ça libère. Enfin, ça libère. On en redemande et on le relit. Encore.
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Quant à la postface, de psychanalyste je suis devenue patiente. J'ai lu l'expression même de l'abnégation et du courage face aux effets secondaires. J'ai enfin pu assumer l'écho. La résonance. J'y ai retrouvé ma colère et ma rage d'être confrontée à un père incapable d'amour. J'y ai retrouvé la jouissance de la libération physique qui mettra des années à devenir cérébrale. Si elle le devient. J'y ai retrouvé ce besoin obsessionnel de réassurance. Et je me suis souvenue. Je me suis souvenue de cette résilience. Vitale. Et alors j'ai compris.
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Je n'ai pas franchement aimé ce livre. Même pas franchement du tout. Pour preuve, je l'ai serré contre mon coeur et rangé dans ma table de nuit.
Je m'étais aussi dit que je n'écrirai pas à son sujet. C'est chose faite.
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Docteur, l'incohérence, c'est une maladie ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Des années durant, et sous les yeux apathiques de sa mère aliénée, Andreas a pris son traitement. Ses mauvais traitements.
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Des années plus tard, il s'allonge sur un divan autobiographique pour une consultation de 280 pages.
La plume est impeccable. Implacable. Elle nous livre l'inénarrable avec sarcasme et ironie. Et en même temps, malgré un thème et un style qui avaient tout pour me plaire, l'hypnose n'a pas fonctionné. Je me suis ennuyée. J'ai lu le catalogue des horreurs subies comme j'aurais lu le Dictionnaire Vidal. Avec froideur et détachement. La résilience de l'auteur était contagieuse. Trop peut-être.
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Et puis… et puis un chapitre. le dernier. Toute la haine contenue depuis des années, depuis toutes ces pages, entre en fusion, explose et se déverse. C'est grandiose. du génie. Ça soulage. Et ça libère. Enfin, ça libère. On en redemande et on le relit. Encore.
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Quant à la postface, de psychanalyste je suis devenue patiente. J'ai lu l'expression même de l'abnégation et du courage face aux effets secondaires. J'ai enfin pu assumer l'écho. La résonance. J'y ai retrouvé ma colère et ma rage d'être confrontée à un père incapable d'amour. J'y ai retrouvé la jouissance de la libération physique qui mettra des années à devenir cérébrale. Si elle le devient. J'y ai retrouvé ce besoin obsessionnel de réassurance. Et je me suis souvenue. Je me suis souvenue de cette résilience. Vitale. Et alors j'ai compris.
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Je n'ai pas franchement aimé ce livre. Même pas franchement du tout. Pour preuve, je l'ai serré contre mon coeur et rangé dans ma table de nuit.
Je m'étais aussi dit que je n'écrirai pas à son sujet. C'est chose faite.
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Docteur, l'incohérence, c'est une maladie ?
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