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Critique de Melopee


Sara est maintenant bien installée dans le pensionnat où elle prend ses marques. Miss Minchin et Amélia veillent à lui faire la place qu'elle mérite auprès des élèves, l'appelant "Princesse Sara". Coup de massue lors de l'anniversaire de la petite protégée, un notaire arrive précipitamment pour avertir du décès soudain du capitaine Crewe. La fillette devient donc orpheline de père et de mère et n'a plus aucune famille à Londres ni ailleurs. Pire que tout, Sara se retrouve sans un sou car son père se serait ruiné dans un placement sur des mines de diamants qui ne rapportent rien. Autant dire livrée à elle-même et à son luxe d'antan, Sara se voit retirer tout son beau mobilier, sa vaste chambre, ses affaires aux tissus délicats.
Miss Minchin, dans sa grande "bonté" décide de garder la fillette mais, nourrissant depuis son arrivée une certaine rancune, préfère la rabaisser au rang de domestique. Voilà Sara attifée d'une robe de souillon, qui se retrouve dans une chambre vide sous les combles. Bien que passant d'une extrémité sociale à l'autre, Sara tente de garder le sourire, de sympathiser avec l'autre domestique, Becky, qui partage la chambre voisine.
On sent Sara animée du désir de se faire aimer malgré tout. Car elle se rend compte que le toit et le repas est loin d'être assuré, que le moindre faux pas pourrait la priver même du strict nécessaire. Alors la voilà à se plier à toutes les tâches les plus ingrates, se faisant rudoyer par les domestiques devenus ses supérieurs hiérarchiques. Mais Sara ne se démonte pas : Lottie lui voue toujours un amour inconsidéré, Becky elle aussi devient une amie intime. Il y a aussi la boulotte Ermy qui rode dans les parages, toujours fascinée par ce qu'a été et ce qu'est maintenant la petite princesse.

Deuxième tome de la série, on saura qu'il y en a 4 de programmés, ceci explique les grands raccourcis qu'emprunte cette saga. Car du premier au deuxième tome il n'y a quasiment pas eu de transition entre Sara, au plus haut de la pyramide, et Sara, princesse déchue. On apprend aussi dans le même volume que la petite est recherchée par un homme venu des Indes. Laissez-moi vous dire qu'on sait très bien de quoi il en retourne. Il se pourrait donc que la misère, à laquelle est réduite la fillette, soit de courte durée.
Mais tout comme dans le dessin animé, on est bien content que Sara garde son âme d'enfant, qu'elle continue à rêver malgré la dureté des épreuves qu'elle endure. Car, même au plus bas, Lavinia n'a pas dit son dernier mot et heureusement que de solides amitiés se sont nouées depuis lors.

Quant aux dessins, vraiment je ne suis pas fan ! Je pense que la collection Blackberry, destinée aux petites filles, reste fidèle à sa ligne éditoriale. Les lectrices seront sans doute friande de toutes les parures, de tous les contrastes au sein du pensionnat, quant à moi je crois que je me serais bien contentée de dessins plus sobres et mesurés. Mais c'est une appréciation d'adulte alors bien sûr elle a peu de poids face au public ciblé qui, je suis sûre, sera très enthousiaste par ces dessins très novateurs.
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