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Critique de Helene1960


En route pour un voyage à l'intérieur d'un manuscrit du XIVème siècle dont l'intitulé complet est :
Le Pèlerinage de Vie Humaine: le songe très chrétien de l'abbé Guillaume de Digulleville par Guillaume de Machaut. (Lien Gallica pour visionner une version numérisée : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200040w/f1.item)
L'auteure commence un parcours initiatique à l'intérieur de cette oeuvre, très populaire à l'époque où elle a été écrite, par ces mots : "Je m'étais fait une raison d'exister sans vivre jamais".
Les premiers mots déchiffrés vont lui redonner une raison d'espérer un changement dans sa vie :
"Lecteur, fais attention, toi qui va lire ce livre. A la fin de l'ouvrage, tu ne seras plus le même."
Au travers des explications données sur les enluminures du manuscrit, Paule Amblard nous fait comprendre les symboles utilisés au Moyen-Age :
Il faut une certaine connaissance du Moyen-Age pour se lancer dans un projet aussi ambitieux, c'est-à-dire faire comprendre à n'importe quel lecteur le parcours initiatique d'un "voyageur" à travers les périodes de sa vie : naissance, jeunesse, âge adulte, vieillesse.
Il y a deux façons d'approcher la lecture de cet ouvrage, soit vous choisissez de prendre acte des aventures du pèlerin voyageur et vous suivez ses aventures avec un oeil extérieur, soit vous vous propulsez à la place du pèlerin voyageur et vous emmagasinez les conseils donnés tout au long du "voyage" en vous demandant comment les mettre en pratique dans votre propre vie. A vous de voir laquelle vous conviendra le mieux.
L'auteure conclut par ces mots : "J'ai appris, grâce à lui, que dans nos petites et nos grandes souffrances, nous ne sommes pas seuls. Quand nous sommes prêts, il y a des aides qui viennent à nous. Mon guide a été un très ancien parchemin. Et l'amitié d'un vieil homme merveilleux de sagesse m'a fait devenir autre. Cette histoire-là n'a pas de fin. Je referme le livre."
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