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Critique de Philbast


Un adolescent uruguayen, exalté et exilé à Paris, apprend tout à la fois à devenir français et à sortir de l'enfance.
Y a t il vraiment une première fois ou bien y en a t il mille ?
Toutes ces premières fois n'en seront pas vraiment parce qu'il est trop tôt, parce que la peur est trop prégnante.
Dans ce long roman d'apprentissage, écrit dans une langue précieuse (dans tous les sens du terme), celle de celui qui n'écrivant pas dans sa langue maternelle décide de maîtriser encore davantage cette langue de l'exil, tout est vrai et tout est faux.
La vérité peut en effet ne pas correspondre entièrement à la réalité, previent l'auteur.

Les années 70 sont magnifiées comme des années de liberté avant la survenance des années 80 avec la régulation économique, le sida et... les nouveaux philosophes.
Avec une grande érudition (comment peut on avoir tout lu à 17 ans ?), et à travers toute l'Europe, de Patmos à Amsterdam, Santiago multiplie les aventures qui s'avèrent n'être que des demi-rêves comme interrompus par des réveils soudains.
Et le roman s'achève, logiquement, avec ce qui est, peut être, une première fois.
Le charme de la lecture nous poursuit alors longtemps, tout ensoleillé d'étés vibrants, en nous interpellant doucement sur ce qu'est devenue notre liberté.
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