AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Tandarica


C'est un roman rédigé « vraisemblablement vers 1970 », refusé par la censure en Roumanie et publié pour la première fois en allemand en 1976. J'ouvre une parenthèse ici pour citer deux autres romans roumains qui sont d'abord parus à l'étranger : il s'agit d'« Un sosie en cavale » de Oana Orlea et de « Le Second messager » de Bujor Nedelcovici, tous les deux parus d'abord en France. L'église noire fut lue sur Radio Free Europe dans le cadre de l'émission hebdomadaire de Virgil Ierunca « Pages oubliées, pages censurées, pages exilées ». le roman ne fut publié en Roumanie qu'en 1990. On a ici une brillante traduction en français signée d'un certain Samuel Richard.

Comme l'indique si bien Alexandru Calinescu, dans sa préface : « c'est un univers qui rappelle à la fois Kafka et Buñuel, le Buñuel de Viridiana, George Orwell et Evgueni Zamiatine ». Il s'agit d'un roman allégorique, d'une utopie politique. Dans une ville isolée du monde, une ligue de mendiants instaure un régime dictatorial corrompu et bestial, fondé sur l'idéologie de l'humiliation comme discipline intérieure. L'on reconnaît aisément la dictature communiste.
L'auteur cultive une atmosphère surchargée en effets poétiques. Est-ce un défaut de ce roman ? Au lecteur d'en juger.
Commenter  J’apprécie          850



Ont apprécié cette critique (80)voir plus




{* *}