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Critique de venusxiii


Rarement lu un livre aussi nul malgré la bonne idée de départ.
L'écriture est mauvaise, plate, répétitive, redondante, tant de clichés défilent au fil des pages que s'en est nauséeux.
Trèfle est une copie de bas étage des tueurs en série que l'on retrouve dans les fictions et dans la réalité, son rapport à la mère fait penser à Ed Kamper et Ed Gein, au personnage de Psychose, les meurtres de prostituées au tueur de la Green River, pourquoi pas à Jack L'éventreur, la fascination de la pureté à Fourniret, la séquestration aux nombreux cas comme Natasha Kampush, à Elisabeth Fritzl,, à Lydia Gouardo ou à l'affaire de la fille dans la boîte dans les années 70 aux USA et au final nous ne comprenons ni ses véritables motivations, ni les véritables séquelles qui l'ont mené à commettre ses actes... Bref, un patchwork minablement assemblé de pièces de fiction et de faits divers.
Les passages amoureux sont ridicules et pathétiques, un peu du même acabit que nos journaux intimes que l'on retrouve et que l'on relit, honteuses d'avoir eu un jour 13 ans et surtout d'avoir été si fière de nos premiers émois que tu avons souhaité conserver la preuve de notre immaturité tant émotionnelle que rédactionnelle. Bref, ça dégouline de coeur et de miel sirupeux et surtout cela me semble totalement artificiel.
Les psychologies des personnages ne tiennent pas la route, de même que leurs actes, rien n'est fouillé, travaillé en profondeur.
Et pourtant, j'ai adoré l'idée originelle, l'idée de la séquestration et la mise en scène que l'auteure avait créée, on pouvait espérer un vrai bon roman, malheureusement, on tombe sur des pages de remplissage, voire des chapitres entiers bons à jeter, une fin (vraiment, une fin?!?! J'aimerais bien que l'on m'explique les méthodes d'investigation en Angleterre car je m'étais arrêté à Scotland Yard et ça semblait un peu plus sérieux, enfin passons) qui n'explique rien (on m'expliquera aussi l'histoire des tombes côte à côte car rien que ça, ça me paraît illogique). La sensation tenace d'un livre écrit par une lycéenne ou une collégienne éveillée (je n'ai pourtant que deux ans de plus que l'auteure), où tous les clichés se mêlent joyeusement pour faire un beau gâchis.
Bon, à 4:26 du matin je vais ranger le poison et aller me coucher en espérant passer à une prochaine lecture un peu plus... mémorable (d'un autre côté, pas le choix, mes études me forcent à entamer Médée de Sénèque et Manon Lescaut de l'abbé Prévost, donc peu de chance que je les considère comme des écrits immatures).
En résumé ? À fuir
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