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Critique de Lune
De la manipulation quotidienne consciente, ou non, jusqu'à la manipulation la plus perverse qui soit, détruisant profondément l'être humain qui la vit, victime consentante, ou non, le livre de Marie Andersen, psychologue et psychothérapeute belge, nous permet de découvrir, de questionner, de se questionner, de réfléchir sur ces comportements que toutes et tous nous côtoyons, avons croisés sur notre chemin ou pratiquons sans nous en rendre compte.
Blessures, mauvaise image de soi, retournement, communication impossible, niée et déviée, inertie, maux venant du fond de l'enfance, etc... actes et pensées nous sont précisément décrits et démontrent les différents mécanismes que langages verbal et non-verbal induisent parfois à notre insu.
La dangerosité qui émane lors de relations toxiques (travail, couple, relations) si cette manipulation se répète, car il est bien entendu que toutes douloureuses que soient les paroles douteuses et blessantes, il ne faut pas tomber dans la « psychose » de voir la manipulation partout...
Sagesse et bon sens ressortent de cette lecture : écouter la petite voix qui nous parle, ressentir ce que le corps nous dit peut aider à y voir clair.
La déculpabilisation des perceptions (ex. : la famille et son lot de vouloirs et de clichés), les phrases types, le mode de communication positive appelant à l'écoute et l'existence de l'autre dans l'échange sont autant de pistes à explorer pour tous ceux qui s'intéressent aux mécanismes humains et peuvent soutenir ceux qui se débattent dans les rets d'une relation douteuse.
Notre responsabilité fait partie du « jeu » et Marie Andersen attire notre attention sur cette dualité que nous portons en nous, involontairement ou pas.
Le livre est éclairant ; sa lecture devient presqu'un échange entre l'auteur et son lecteur.
Il interpelle aussi par l'émotion distanciée de la professionnelle qui ne manque pas d'humour pour nous expliquer les mécanismes (l'exemple du Petit Chaperon rouge est en plus de sa dimension d'étude de cas, un régal en faisant un morceau d'anthologie!).
Blessures, mauvaise image de soi, retournement, communication impossible, niée et déviée, inertie, maux venant du fond de l'enfance, etc... actes et pensées nous sont précisément décrits et démontrent les différents mécanismes que langages verbal et non-verbal induisent parfois à notre insu.
La dangerosité qui émane lors de relations toxiques (travail, couple, relations) si cette manipulation se répète, car il est bien entendu que toutes douloureuses que soient les paroles douteuses et blessantes, il ne faut pas tomber dans la « psychose » de voir la manipulation partout...
Sagesse et bon sens ressortent de cette lecture : écouter la petite voix qui nous parle, ressentir ce que le corps nous dit peut aider à y voir clair.
La déculpabilisation des perceptions (ex. : la famille et son lot de vouloirs et de clichés), les phrases types, le mode de communication positive appelant à l'écoute et l'existence de l'autre dans l'échange sont autant de pistes à explorer pour tous ceux qui s'intéressent aux mécanismes humains et peuvent soutenir ceux qui se débattent dans les rets d'une relation douteuse.
Notre responsabilité fait partie du « jeu » et Marie Andersen attire notre attention sur cette dualité que nous portons en nous, involontairement ou pas.
Le livre est éclairant ; sa lecture devient presqu'un échange entre l'auteur et son lecteur.
Il interpelle aussi par l'émotion distanciée de la professionnelle qui ne manque pas d'humour pour nous expliquer les mécanismes (l'exemple du Petit Chaperon rouge est en plus de sa dimension d'étude de cas, un régal en faisant un morceau d'anthologie!).
