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Critique de dvall


dvall
30 décembre 2022
Frank Herbert est mort avant de terminer son monumental cycle de Dune, mais son fils Brian a co-écrit toute une palanquée de prequels et de sequels. Ayant été déçu par les romans de l'après-Dune, qui manquaient de souffle épique et de profondeur intellectuelle, je n'ai jamais lu ceux qui ont décrit la genèse et les origines de Dune. La présente adaptation graphique reprend l'histoire de « La Maison des Atréides », narrant les événements qui ont précédé la naissance de Paul Atréides, à l'époque où son père Leto sort tout juste de l'adolescence.

Plusieurs arcs narratifs sont développés conjointement. L'odieux baron Vladimir Harkonnen est devenu gouverneur de la planète Arrakis où est produite la substance la plus convoitée de l'univers, l'épice. Pardot Kynes, écologiste visionnaire, est nommé planétologue impérial sur Arrakis dont il devra apprendre tout ce qu'il peut. le jeune Leto est envoyé en formation par son père sur la planète Ix où il se liera d'amitié avec le prince Rhombur de la Maison Vernius. Sur la planète Giedi Prime, berceau des redoutables Harkonnen, nous découvrons un enfant pourchassé comme du gibier, Duncan Idaho, celui qui deviendra le fameux maître d'armes et lieutenant de la Maison Atréides. Sur la planète impériale Kaitan, le fils de l'Empereur Elrood IX fomente avec le comte Hasimir Fenring l'assassinat de son propre père pour s'emparer du trône. Et au milieu de tout cela, la sororité du Bene Gesserit poursuit son oeuvre génétique visant à donner naissance au Kwisatz Haderach, un être aux pouvoirs psychiques incommensurables.

Je pense qu'il faut être déjà familier de l'univers de Dune pour apprécier pleinement cette adaptation au scénario foisonnant. Trois tomes ne sont pas de trop pour introduire tous les personnages, leurs ambitions et leurs motivations, développer les intrigues et les trahisons, tout en posant le socle de l'univers imaginé par Frank Herbert. Mais le résultat est convaincant et les dessins dynamiques de Dev Pramanik mis en couleurs de façon percutante par Alex Guimarães confèrent à l'ensemble une belle énergie.
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