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Critique de Yanoune
King la bio non-officielle de Martin Luther King... Ou quand tu regardes le titre tu te demande "pourquoi non-officielle?" c'est quoi qui change ?
Et tu fais des recherches après avoir lu, et tu sais toujours pas. Alors oui y a bien un moment où l'auteur imagine la conversation de JFK et de Martin, mais heu si c'est que ça.. tu trouves ça un peu mince et en plus c'est pas dans ce tome-là....
Ou la bd qui traînait depuis des années dans ta bibliothèque et que tu l'avais pas relue... parce que tu sais que ça va te laisser la tête dans le seau... si.
On va passer le pitch... Tout le monde connaît Martin Luther King, enfin je pense... Révérend emblématique, luttant contre les lois ségrégationnistes dans les années cinquante.
Alors déjà je tiens à dire que l'auteur a mis dix ans pour cette bio, que sa parution date de 1993 pour les Us, et on rajoute dix ans de plus pour l'édition française.... waaaahhhh...
Ensuite je me doute bien pourquoi c'est non officielle, parce que Anderson traite Martin comme n'importe quel homme.. il n'est pas sans tache, il n'est pas immaculé, il le montre sans angélisme, sans cette mièvrerie qui voudrait effacer les travers des hommes et nous balancer des saints... Non, rien à voir...
Alors ensuite je ne comprends pas bien Babélio avec leur étiquettes genre " littérature jeunesse".. mais oui essaie encore... pas du tout du tout.. ado à la rigueur, jeunesse clairement pas !
Parce que même si c'est un pan d'histoire, une figure historique, l'histoire est glauque, l'histoire est dure, l'histoire est inhumaine.. elle vous donne en 2019 envie de gerber.. et en même temps on se rend bien compte qu'on en est toujours au même point au final. La ségrégation et le racisme ne s'affichent plus de la même manière mais ils sont toujours présents ancrés bien profond et toujours là. Cette haine de l'autre, juste parce qu'il est différent et que pour une raison ou pour une autre ( complètement débile/con) "on" se croit supérieur...
Niveau dessin c'est un peu particuliers faut admettre, un mélange des genres. Dessins, photos retravaillées redessinées colorisée ou non, couleurs noir et blanc... y a de la force dans ces dessins, y a de la force, y a de la haine, on la voit bien, cette haine stupide qui me soulève la tripe et où la seule question qui me reste c'est "mais pourquoi? Comment on peut être aussi monstrueux ?".. Parfois c'est une ébauches, parfois c'est un dessin ultra pointu... Anderson a rencontré des témoins, eux nous n'auront que leur visage entourés de noir.. alors qu'ils racontent ( en bien/mal peu importe).. il travaille aussi les trames... nan c'est intéressant, y a un parti pris, une sensibilité particulière, après on adhère où pas.. j'ai plutôt bien adhéré.
Une lecture, non pas jubilatoire vu le sujet... mais que je trouve plutôt d'intérêt public et ce même maintenant soit plus de cinquante ans après la mort de King.. Même si la constatation du résultat au final, de l'évolution bin ça fait froid dans le dos...
Et tu fais des recherches après avoir lu, et tu sais toujours pas. Alors oui y a bien un moment où l'auteur imagine la conversation de JFK et de Martin, mais heu si c'est que ça.. tu trouves ça un peu mince et en plus c'est pas dans ce tome-là....
Ou la bd qui traînait depuis des années dans ta bibliothèque et que tu l'avais pas relue... parce que tu sais que ça va te laisser la tête dans le seau... si.
On va passer le pitch... Tout le monde connaît Martin Luther King, enfin je pense... Révérend emblématique, luttant contre les lois ségrégationnistes dans les années cinquante.
Alors déjà je tiens à dire que l'auteur a mis dix ans pour cette bio, que sa parution date de 1993 pour les Us, et on rajoute dix ans de plus pour l'édition française.... waaaahhhh...
Ensuite je me doute bien pourquoi c'est non officielle, parce que Anderson traite Martin comme n'importe quel homme.. il n'est pas sans tache, il n'est pas immaculé, il le montre sans angélisme, sans cette mièvrerie qui voudrait effacer les travers des hommes et nous balancer des saints... Non, rien à voir...
Alors ensuite je ne comprends pas bien Babélio avec leur étiquettes genre " littérature jeunesse".. mais oui essaie encore... pas du tout du tout.. ado à la rigueur, jeunesse clairement pas !
Parce que même si c'est un pan d'histoire, une figure historique, l'histoire est glauque, l'histoire est dure, l'histoire est inhumaine.. elle vous donne en 2019 envie de gerber.. et en même temps on se rend bien compte qu'on en est toujours au même point au final. La ségrégation et le racisme ne s'affichent plus de la même manière mais ils sont toujours présents ancrés bien profond et toujours là. Cette haine de l'autre, juste parce qu'il est différent et que pour une raison ou pour une autre ( complètement débile/con) "on" se croit supérieur...
Niveau dessin c'est un peu particuliers faut admettre, un mélange des genres. Dessins, photos retravaillées redessinées colorisée ou non, couleurs noir et blanc... y a de la force dans ces dessins, y a de la force, y a de la haine, on la voit bien, cette haine stupide qui me soulève la tripe et où la seule question qui me reste c'est "mais pourquoi? Comment on peut être aussi monstrueux ?".. Parfois c'est une ébauches, parfois c'est un dessin ultra pointu... Anderson a rencontré des témoins, eux nous n'auront que leur visage entourés de noir.. alors qu'ils racontent ( en bien/mal peu importe).. il travaille aussi les trames... nan c'est intéressant, y a un parti pris, une sensibilité particulière, après on adhère où pas.. j'ai plutôt bien adhéré.
Une lecture, non pas jubilatoire vu le sujet... mais que je trouve plutôt d'intérêt public et ce même maintenant soit plus de cinquante ans après la mort de King.. Même si la constatation du résultat au final, de l'évolution bin ça fait froid dans le dos...
