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Critique de hellrick


(critique des tomes 1 et 2 du cycle)

Ces deux premiers volumes du cycle de « la légende des Jedi » forment une intrigue complète consacrée à Jori et Gav Daragon. Ils cherchent la gloire et la richesse et, pour se faire, ne trouvent rien de mieux que d'effectuer un bond dans l'hyper-espace sans savoir où ils vont. Pas de bol, nos frères et soeurs (tiens donc) aboutissent dans le légendaire Empire Sith où Naga Sadow tente de s'imposer comme le seul et légitime Seigneur Noir. A côté de ça nous avons une autre intrigue consacrée à la Reine Teta qui tente de pacifier et maintenir une République fragile en ces temps troublés.
Bien sûr, nous sommes dans le très lointain passé d'une galaxie très lointaine, environ 5 000 ans avant les événements décrits dans les films « Star Wars ». Pourtant, nous retrouvons des points communs assez évidents avec ces frères et soeurs aux capacités de Jedi encore inexploitées qui se retrouvent dans une guerre galactique un peu « à l'insu de leur plein gré ».
Si nous sommes cinq millénaires avant le « canon cinématographique » de la saga, les fondamentaux sont présents, parfois agréablement modifiés : les vaisseaux spatiaux ont un design plus organique et élégant, les sabres lasers sont alimentés par une petite batterie portative, etc.
Kevin J. Anderson possède du métier et un savoir-faire solide (à défaut de se montrer toujours très original ou inspiré comme en témoignent ses préquelles à DUNE qui lui valurent une assez mauvaise réputation chez les amateurs exigeants de SF) et ces deux tomes sont donc corrects et plaisants. On sent que l'auteur connait bien l'univers, qu'il sait adroitement l'exploiter en empruntant de ci, de là pour livrer une intrigue nouvelle et pourtant très référentielle. Disons que le bonhomme annonce ce qui sera reproché à la post-trilogie Disney : c'est chouette, ça se regarde, on retrouve du familier un peu modifié (mais pas trop) mais c'est quand même pas mal du réchauffé.
Ces deux volumes ont beau se dérouler cinquante siècles avant la bataille de Yavin, on y retrouve le même esprit que dans l'insurpassable trilogue initiale de « Star Wars ». Sans grande subtilité, Anderson rejoue la vieille rengaine du Bien contre le Mal, de manière très manichéenne et sans surprise, y compris lors de l'épilogue attendu. Les dessins, eux, sont corrects, assez typiques du comic-book maintream de leur époque (la seconde moitié des années '90). Donc, encore une fois, c'est une lecture potable, distrayante et sans prise de tête. Jamais la BD ne nous tombe des mains en dépit d'une longueur conséquente (environ 300 pages pour les deux volumes) mais jamais on ne se dit, non plus, « ouah c'est cool ». On reste donc fermement ancré dans la moyenne, à tout niveau (dessin, scénario, intérêt pour les amateurs de « l'Histoire » de cet univers). On peut s'en contenter mais faire l'impasse n'est pas dramatique.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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