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Critique de LancelotdelaContree
Alors, euh, qu'en dire ?
Mon libraire habituel me l'a conseillé avec pas mal d'entrain, alors je l'ai acheté. j'avoue que mon souvenir d'un vieux SLG a participé à mon choix.
Alors bon le contexte est posé des le début avec l'auteur qui s'excuse des traumas causés par son oeuvre en prélude. on part sur de la grosse blague. Et ça ne manque pas, c'est du gag, du gag et encore du gag. Trop de gag, et trop souvent les mêmes ressorts et si j'ai aimé ma lecture au début mi-amuse, mi-stupefait, je me suis assez vite lassé, la moitié de l'ouvrage passée. A chaque épisode, c'est un vilain, une apparition cocasse de Hentai Kamen et une victoire du héros à grand coup de phallus (oui.)
Sans parler du running gag des personnages qui tombent à la renverse toutes les deux pages pour marquer le gag. C'est usant et mal dosé.
Est ce que ce manga est malsain ? oui, mais étonnamment moins que des mangas qui mettent insidieusement des culottes et des sexes moulés au détour d'une aventure. Ici le lecteur ou la lectrice sont prévenu, il n'y a pas d'erreur possible. On est donc prêt à affronter toute cette affaire.
Cependant, j'avoue que la relation mère-fils a vraiment contribué à donner un côté glauque au manga.
Après des redflags, il y en a pleins, mais pas associés par essence à l'intrigue et au côté "pervers" du héros :
- sexisme latent avec Aiko est a vraiment le rôle d'une potiche et d'un morceau de viande
- transphobie
- grossophobie
- homophobie
- culture du viol
Bref on coche pas mal de cases... et une fois de plus c'est méga dommage car ça a beau être complètement barré, franchement, c'est plutôt cool (et très absurde) comme idée ! C'est presque une fusion entre Deadpool et un slip sale : concept incroyable ! Et puis ces redflags étaient bien plus évitables car ils paraissent presque anecdotiques, là où des trucs comme Sun-Ken Rock étaient glaçants car ils imprègnent l'oeuvre.
Je pourrais poursuivre la lecture en espérant la disparition des redflags et l'apparition d'une vraie intrigue ! A suivre, donc.
Mon libraire habituel me l'a conseillé avec pas mal d'entrain, alors je l'ai acheté. j'avoue que mon souvenir d'un vieux SLG a participé à mon choix.
Alors bon le contexte est posé des le début avec l'auteur qui s'excuse des traumas causés par son oeuvre en prélude. on part sur de la grosse blague. Et ça ne manque pas, c'est du gag, du gag et encore du gag. Trop de gag, et trop souvent les mêmes ressorts et si j'ai aimé ma lecture au début mi-amuse, mi-stupefait, je me suis assez vite lassé, la moitié de l'ouvrage passée. A chaque épisode, c'est un vilain, une apparition cocasse de Hentai Kamen et une victoire du héros à grand coup de phallus (oui.)
Sans parler du running gag des personnages qui tombent à la renverse toutes les deux pages pour marquer le gag. C'est usant et mal dosé.
Est ce que ce manga est malsain ? oui, mais étonnamment moins que des mangas qui mettent insidieusement des culottes et des sexes moulés au détour d'une aventure. Ici le lecteur ou la lectrice sont prévenu, il n'y a pas d'erreur possible. On est donc prêt à affronter toute cette affaire.
Cependant, j'avoue que la relation mère-fils a vraiment contribué à donner un côté glauque au manga.
Après des redflags, il y en a pleins, mais pas associés par essence à l'intrigue et au côté "pervers" du héros :
- sexisme latent avec Aiko est a vraiment le rôle d'une potiche et d'un morceau de viande
- transphobie
- grossophobie
- homophobie
- culture du viol
Bref on coche pas mal de cases... et une fois de plus c'est méga dommage car ça a beau être complètement barré, franchement, c'est plutôt cool (et très absurde) comme idée ! C'est presque une fusion entre Deadpool et un slip sale : concept incroyable ! Et puis ces redflags étaient bien plus évitables car ils paraissent presque anecdotiques, là où des trucs comme Sun-Ken Rock étaient glaçants car ils imprègnent l'oeuvre.
Je pourrais poursuivre la lecture en espérant la disparition des redflags et l'apparition d'une vraie intrigue ! A suivre, donc.
