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Critique de Yvan_T
Depuis la fin du cycle du Concept, Andreas varie les plaisirs à travers plusieurs one-shot. Après un tome au découpage horizontal et un tome à la couverture blanche, sans titre et entièrement muet, l'auteur choisit de faire partager un des rêves de son héros.
Partageant les pensées d'un Capricorne endormi, le lecteur se retrouve confronté aux fantômes du passé de Capricorne. Parsemant son récit de nombreuses références à des aventures antérieures, l'auteur s'amuse à faire ressurgir un à un les anciens personnages, tout en livrant quelques réponses concernant le passé et le futur de Capricorne. Après trois one-shots au scénario plus simple, Andreas renoue donc avec une intrigue plus complexe, riche en références aux tomes précédents.
Au niveau du graphisme, Andreas étale une nouvelle fois toute sa virtuosité et livre un album à nouveau très différent au niveau de la construction et de la narration. Ici, l'auteur découpe systématiquement chaque planche en vingt cases identiques, qui symbolisent une cage dans laquelle Capricorne semble prisonnier de son rêve. C'est avec une maestria incroyable que l'auteur joue avec ce damier de vingt cases, laissant les dessins s'étendre sur un nombre de cases variable et modifiant régulièrement le sens de lecture, parfois au sein même d'un page. La maîtrise d'Andreas est telle, qu'il parvient à faire interagir ses personnages avec cette structure quadrillée et cela, au profit du scénario et sans jamais perdre le lecteur au sein de cette mise en page multidirectionnelle.
Du grand art !
Partageant les pensées d'un Capricorne endormi, le lecteur se retrouve confronté aux fantômes du passé de Capricorne. Parsemant son récit de nombreuses références à des aventures antérieures, l'auteur s'amuse à faire ressurgir un à un les anciens personnages, tout en livrant quelques réponses concernant le passé et le futur de Capricorne. Après trois one-shots au scénario plus simple, Andreas renoue donc avec une intrigue plus complexe, riche en références aux tomes précédents.
Au niveau du graphisme, Andreas étale une nouvelle fois toute sa virtuosité et livre un album à nouveau très différent au niveau de la construction et de la narration. Ici, l'auteur découpe systématiquement chaque planche en vingt cases identiques, qui symbolisent une cage dans laquelle Capricorne semble prisonnier de son rêve. C'est avec une maestria incroyable que l'auteur joue avec ce damier de vingt cases, laissant les dessins s'étendre sur un nombre de cases variable et modifiant régulièrement le sens de lecture, parfois au sein même d'un page. La maîtrise d'Andreas est telle, qu'il parvient à faire interagir ses personnages avec cette structure quadrillée et cela, au profit du scénario et sans jamais perdre le lecteur au sein de cette mise en page multidirectionnelle.
Du grand art !
