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Critique de Maylie
J'ai un avis assez mitigé sur ce roman qui comporte tout de même de très beaux passages.
Tout d'abord, il comporte des chapitres parfois très courts, un seul paragraphe pour certains, et ils ne se suivent pas dans l'ordre chronologique du tout. Il y a plusieurs lignes temporelles en quelque sorte : la vie en Irlande de la narratrice après le décès de ses parents, son enfance à Sunderland, la vie de ses ascendants (grands-parents puis parents), sa vie à Londres, etc.
Et à tout cela, il faut ajouter des passages introspectifs. le titre original est Saltwater, alors je pensais qu'il faisait en grande partie référence à l'eau de mer puisque une partie se déroule à Donegal, une ville portuaire. Maintenant, je me demande s'il ne fait pas référence au liquide amniotique, car Lucy, la narratrice, donne l'impression de presque vouloir retourner dans le ventre de sa mère.
Plusieurs personnages ne sont pas nommés par un prénom quelconque, nous avons ainsi l'homme en Irlande ou l'architecte à Londres. Bref, les hommes avec qui l'héroïne a des relations sont pour la plupart anonymes. Cela leur donne un côté "objet". Les passages qui décrivent les sensations ressenties par Lucy m'ont parus répétitifs également.
Finalement, ce sont les chapitres qui se passent à Londres qui m'ont le plus plu avec la description du décalage entre Lucy et les autres étudiants issus de milieux plus aisés ou encore ses expériences professionnelles. Sauf qu'il aura fallu plusieurs centaines de pages pour y arriver, autant dire que cette lecture m'aura paru un peu trop longue.
Tout d'abord, il comporte des chapitres parfois très courts, un seul paragraphe pour certains, et ils ne se suivent pas dans l'ordre chronologique du tout. Il y a plusieurs lignes temporelles en quelque sorte : la vie en Irlande de la narratrice après le décès de ses parents, son enfance à Sunderland, la vie de ses ascendants (grands-parents puis parents), sa vie à Londres, etc.
Et à tout cela, il faut ajouter des passages introspectifs. le titre original est Saltwater, alors je pensais qu'il faisait en grande partie référence à l'eau de mer puisque une partie se déroule à Donegal, une ville portuaire. Maintenant, je me demande s'il ne fait pas référence au liquide amniotique, car Lucy, la narratrice, donne l'impression de presque vouloir retourner dans le ventre de sa mère.
Plusieurs personnages ne sont pas nommés par un prénom quelconque, nous avons ainsi l'homme en Irlande ou l'architecte à Londres. Bref, les hommes avec qui l'héroïne a des relations sont pour la plupart anonymes. Cela leur donne un côté "objet". Les passages qui décrivent les sensations ressenties par Lucy m'ont parus répétitifs également.
Finalement, ce sont les chapitres qui se passent à Londres qui m'ont le plus plu avec la description du décalage entre Lucy et les autres étudiants issus de milieux plus aisés ou encore ses expériences professionnelles. Sauf qu'il aura fallu plusieurs centaines de pages pour y arriver, autant dire que cette lecture m'aura paru un peu trop longue.
