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Critique de fuji


fuji
29 septembre 2019
Vous qui suivez mes lectures vous n'avez pas oublié que pour l'opus 10 je vous avais narré Les droits imprescriptibles su lecteur, et vanté le pourquoi il faut lire les aventures de ce détective.
Opus 11, je n'ai pas changé d'avis.
Paradoxe de cet opus à l'heure où il décide de faire une coupe sombre dans sa collection féminine, notre détective chinoise dans le XIIIème.
Exit sa banlieue, où son QG a été envahi par le repreneur du bistrot de Raoul. L'envahisseur s'appelle Monsieur Yu, le croyez-vous ?
René est out et le pauvre commissaire Saint Antoine a presque un pied dans la tombe de sa retraite. de quoi démoraliser les troupes.
Cicéron est plus amoureux que jamais de sa Vaness' presque limite vieux couple, ça fait réfléchir, mais il vous réserve quelques surprises et elle aussi.
Momo est en forme, il se recentre dans l'efficacité et sa complicité est précieuse pour notre détective, son imagination est au maximum et cela nous fait bien rire.
Alors que tout va à vau l'eau, et par le plus grand des hasards notre détective doit sortir de prison la demoiselle Xiao injustement emprisonnée alors qu'elle rentrait chez elle après sa prestation de pole dance.
Je vous en ai dit assez, vous retrouverez l'écriture affûtée de notre auteur, avec son lot de fines observations tant psychologiques que géographiques.
Cocasseries aux dépens du pov' René : « Elle l'a carrément déguisé en Sherlock Holmes. Je pense qu'elle se fout de lui. Costar en tweed trois-pièces qu'elle a dû chiner dans les poubelles du musée Grévin. »
Vous visiterez le XIIIème mieux que si vous y étiez car l'auteur à le sens du détail qui tue et vous peut-être pas.
Vous y retrouverez calembours et autres jongleries littéraires et soyez assuré que c'est comme la pole dance pas donné à tout le monde.
Méfiez-vous, toujours de ce qui parait simple c'est souvent plus compliqué qu'il n'y parait.
Le lecteur s'amuse et savoure ce nouvel opus comme une tasse de thé parfumé avec l'élégance de l'équilibre de ses multiples saveurs.
Un proverbe chinois dit « C'est se rendre complice d'une impertinence que d'en rire », vous dire si je suis complice car j'ai bien ri mais pas que.
Bien évidemment nous attendons le suivant car dans celui-ci il y avait quelques ouvertures qui se profilaient.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 29 septembre 2019.
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