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Critique de fuji


Le neuvième bébé de l'auteur, que je suis dans ses péripéties et qui résonne comme la neuvième de Beethoven.
Me croirez-vous, ce farceur nous donne à chaque opus un préambule qui nous présente ses personnages principaux, Cicéron et ses potes René et Momo, Saint Antoine. Impossible de les confondre ceux-là. Pourquoi lis-je ce préambule, je crois que c'est évident pour la liste des conquêtes de notre détective, ses nanas comme il dit. Là, la lectrice que je suis, pourrait perdre le fil bien que notre homme soit fidèle à sa manière mais pas du tout enclin à fixer un numérus clausus.
Cicéron, notre détective préféré, est sollicité par une surgie de son passé, des bancs de l'école. Non, cette connaissance ce n'est pas Séverine mais sa fille évidemment. Il va se trouver avec son équipe, embringué dans une sombre histoire de tableau volé, un Mijo. Imaginez !
Bien évidemment c'est Cicéron qui narre l'affaire, vous interpelle et vous fait le témoin de ses saillies littéraires (calembours, néologismes etc.) et pas seulement littéraires. Vous lecteur participerez à tout, il ne vous épargnera rien.
Au départ de cette nouvelle aventure notre détective est bien ennuyé René et Momo sont fâchés. Pas facile de les réconcilier mais la visite de vignobles aide bien et enfin René prononcera le sésame ; « J'mescuse, Momo… Mes pensées ont dépassé mes paroles. » et voilà notre quatuor remis en selle, ouf on n'imagine même pas la perte irrémédiable que cela aurait été pour nous.
Ragaillardis par ce nouveau départ, chacun va apporter sa contribution à la résolution de cette affaire.
Comme toujours, les portraits sont croqués avec humour, cocasserie et humanité.
Il faut remarquer pour ce neuvième opus des similarités avec la neuvième de Beethoven, eh oui rien que ça ! Dans cette histoire on célèbre le symbole de la fraternité du peuple, l'apogée d'une amitié et des amitiés particulières, une ode à la joie, une enquête aux dimensions colossales. le monde de l'Art dans tous ses états.
Que notre auteur soit habile à fabriquer sa pelote en détournant l'actualité, les tics de langage de nos édiles, et à mettre en avant ceux dont on parle peu ou pas, le lecteur s'en réjouit.
Je ne vous dévoilerai rien de l'intrigue, trop facile, lisez, vous dis-je !
Tiens bon l'pinceau, y a des coulures peut se résumer par cet éclair de lucidité de René « le temps qu'on perd, c'est la salle d'attente du cimetière… » et j'ajouterai pour finir sur l'Hymne à la joie « Tous les êtres boivent la joie, aux seins de la nature… »
Un immense merci à Claude Picq et aux éditions Palémon pour leur confiance.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 21 janvier 2019.
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