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Les enquêtes de Cicéron tome 9 sur 19
EAN : 9782372603003
183 pages
Palémon éditions (19/10/2018)
4.39/5   14 notes
Résumé :
Quand on n’y connaît rien en barbouille, on ferait mieux de se coller devant une série amerloque à la télé. C’est que j’aurais dû faire. C’est ce que je fais de mieux. Alors quelle idée m’a pris d’aller fourrer mon nez dans ces tubes mal rebouchés ? Les odeurs de térébenthine ont rendu tout le monde maboule.

Momo tombe amoureux d’une vieille aristo qui balade un mini-chien rose, moi je ne fais que des conneries (manipulé par le bout du nez par une mi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Après une virée chez des vignerons bourguignons, afin de reconstituer la cave du commissaire Saint Antoine, et réconcilier Momo et René, brouillés pour quelques paroles malheureuses, Cicéron Angledroit pensait retrouver la quiétude devant son café habituel chez Raoul.

Que nenni ! Alors qu'ils arrivent à place, c'est pour apprendre que le lieutenant Vanessa vient de se choper un coup de couteau dans le gras (inexistant) du bide. Rien de grave mais cela aurait pu être pire. Elle a été transportée à l'hosto au Kremlin (Bicêtre) et il n'y a plus qu'à attendre des nouvelles réconfortantes et sa sortie. Seulement elle bénéficie d'un mois de congés de maladie ce qui n'arrange pas le commissaire mais qui ne privera pas Cicéron d'un hommage de temps à autre, et même plus souvent, en y allant doucement quand même.

Après cette randonnée, et l'agression de Vanessa, Cicéron reprend ses habitudes, retrouvant son duo de bras cassés (c'est une image, même si Momo est manchot) chez Raoul. C'est là qu'il aperçoit une jeune femme dont les traits ne lui sont pas inconnus. Effectivement, elle se présente comme s'appelant Lucie et fille de Séverine Zebaba.

Un pan du passé de Cicéron adolescent remonte à la surface. Séverine, oh que oui qu'il s'en souvient ! Séverine qui avait accusé tous ses condisciples de Terminale lorsqu'elle était tombée enceinte, même Cicéron qui à l'époque n'était pas encore travaillé par sa libido. Par la suite elle s'était mariée avec l'un des procréateurs éventuels et puis elle est décédée dans un accident d'escalator deux ans auapravant. Et oui, cela arrive lorsqu'on escalade à tort. Bref, Lucie requiert les compétences de Cicéron pour une affaire de famille qui va se révéler peu banale alors qu'à l'origine ce genre de problème se produit souvent.

Le père était également dans la classe de Cicéron et donc notre détective l'a fort bien connu. Mais il a disparu alors que Lucie était toute gamine. Elle ne l'a pas connu et sa mère s'est remariée avec quelqu'un d'inintéressant. Si peu intéressant que le prénommé Philippe s'est séparé de Séverine peu avant le décès de celle-ci. Et comme Lucie avait volé de ses propres ailes, il a bien fallu vider l'appartement de Séverine. Et c'est là que ça devient intéressant.

Lors de ce déménagement Lucie s'est aperçue qu'il manquait un tableautin, quelque chose d'insignifiant jusqu'à ce qu'une émission culturelle, sur Arte bien sûr, lui apprenne que l'auteur de ce tableau était un peintre reconnu et que la toile n'était pas si insignifiante que ça. Comment cet objet était entré dans la famille, c'est toute une histoire sentimentale qui est développée dans le roman, mais sachez que ce peintre avait pour nom Roan Mijo. Lucie avait déposé plainte pour vol, mais comme rien ne prouvait cet acte délictueux, c'était resté sans suite. C'est le pourquoi du comment de la demande de Lucie, qui connaissait l'existence de Cicéron et son statut de détective privé par sa mère.

Et voilà notre ami Cicéron à la recherche d'un tableau de maître, et il va aller de surprises en surprises. Oui, il y en a beaucoup de surprises, la première étant que le prénommé Philippe, de son nom Hippie-Pourra, dont la dernière adresse connue se situe à Alfortville, vit en réalité à Sceaux.

Et comme Cicéron bénéficie de l'aide de Vanessa, laquelle malgré ses congés forcés ne reste pas inactive autant du côté des gambettes et du reste que du côté du cerveau, il va remonter la filière beau-paternelle (ça se dit ?).

Aidé donc de Vanessa, pour la partie recherche informatique, de son duo habituel c'est-à-dire Momo et René, bénéficiant de la bénédiction du commissaire Saint Antoine, Cicéron Angledroit va tenter de subtiliser le tableau incriminé et le remplacer par une copie.

Toute ceci ne va pas se dérouler sans heurts, sans quiproquo, sans initiatives, heureuses ou malheureuses, de la part de René qui en profite pour honorer les femmes de ses copains, en tout bien tout honneur puisque c'est pour rendre service. Incidemment, on retrouve quelques personnages du roman Tout est bon dans l'boulon. Faut dire que les déplacements de Cicéron se réduisent à un petit périmètre banlieusard du Val-de-Marne, sauf incursion obligatoire dans les Hauts-de-Seine.

Ce roman policier (oui, puisqu'il y a enquête) tranquille, quoique certains épisodes se révèlent assez épiques, marie gentiment érotisme de bon aloi et situations périlleuses, sans véritable temps mort. D'ailleurs Cicéron Angledroit connait la parade pour pallier ces temps morts en temps vivants avec une partenaire qui ne demande qu'à passer du bon temps, que ce soit Vanessa, ou Brigitte, la préparatrice en pharmacie dont le mari qui bricole dans la plomberie devrait vérifier plus souvent celle de sa femme mais comme il est en déplacement constamment au Quatar ou pays similaire, il doit déléguer les branchements, sans le savoir.

Un roman amusant, qui délasse, et c'est le but, et qui permet d'évacuer tous les soucis quotidiens. Mais qui ne manque pas de réflexions de bon sens, comme cela arrivait dans les romans de… ah, zut, j'ai le nom sur le bout de la langue, c'est le nom du commissaire Saint Antoine qui m'empêche de m'en souvenir.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Un livre drôle oui, et pourtant, tout avait mal, très mal commencé : Vanessa avait été poignardée ! Non, pas au cours d'une enquête particulièrement sanglante et retorse, elle avait été poignardée par le boucher ! Heureusement, selon la formule consacrée, aucun organe vitale n'a été touchée, et si Cicéron rend visite à sa belle à l'hôpital, si le commissaire Saint-Antoine comprend qu'il devra se passer d'elle pendant un mois – et oui, un mois d'arrêt de travail pour un coup de poignard, je vous laisse juge ! Quant au coupable présumé (oui, restons dans les clous), le responsable n'est autre qu'une regrettable erreur médicale ! Non, je ne vous divulgâche pas le roman, j'anticipe sur la suite, parce que qui a commis l'erreur : le médecin qui a mal dosé la posologie, ou le pharmacien qui n'a pas vérifié le dosage ? Vaste débat, et pourtant, il va falloir trancher, sans pour autant se montrer aussi saignant que le boucher.
Et là, alors que le roman aurait très bien pu s'arrêter là et se concentrer sur la convalescence de Vanessa – dont la maman vient s'installer chez sa fille pour l'aider. Que nenni : le passé de notre détective (oui, je me permet de l'appeler « notre ») resurgit.
Les années lycées, et la plus belle fille de la classe. Enfin, l'une des plus belles, qui avait été victime d'un de ses accidents fréquents à cette époque, et encore trop fréquents de nos jours : une grossesse non désirée. Non, Cicéron n'était pas le père, même si tous les garçons de la classe ont été accusés – ou presque – jusqu'à ce qu'enfin elle tombe sur le bon. Des années après, cette enfant, qui ressemble énormément à sa mère, vient demander de l'aide à Cicéron. Attention ! Les misérables ne sont pas loin ! Sa mère est morte dans un accident, et si son géniteur l'a bel et bien reconnu, et bien cela s'est arrêté là. Elle a été élevée par un beau-père, ni meilleur ni pire qu'un autre. Simplement, il s'est montré incroyablement mesquin en substituant à la fille son seul bien un peu précieux : un tableau de Mijo. Vous ne connaissez pas ? Moi non plus, je vous rassure tout de suite, pour moi, la peinture s'est arrêtée avec Claude Monet ou Auguste Renoir. Non, je ne suis pas excessive, je suis peu amatrice du genre. La mission de Cicéron : enquêter, et mettre la main sur ce tableau.
Aidé par ses auxiliaires indéboulonnables Momo et René, il enquête, il trouve, il décroche le pompon, mais alors l'énorme pompon. Il ne s'attendait pas à cela, moi non plus. Quant au commissaire Saint-Antoine, il n'est pas forcément ravi ravi du résultat ! Je ne vais quand même pas tout raconter !
Mouvementé cette enquête ? Oh que oui ! le métier de détective est tout sauf reposant, même en prenant quelques pauses le dimanche – il faut bien penser à sa famille – et en pratiquant quelques loisirs. Enquêter peut vous emmener bien plus loin qu'on ne le pense, n'est-ce pas Cicéron ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le neuvième bébé de l'auteur, que je suis dans ses péripéties et qui résonne comme la neuvième de Beethoven.
Me croirez-vous, ce farceur nous donne à chaque opus un préambule qui nous présente ses personnages principaux, Cicéron et ses potes René et Momo, Saint Antoine. Impossible de les confondre ceux-là. Pourquoi lis-je ce préambule, je crois que c'est évident pour la liste des conquêtes de notre détective, ses nanas comme il dit. Là, la lectrice que je suis, pourrait perdre le fil bien que notre homme soit fidèle à sa manière mais pas du tout enclin à fixer un numérus clausus.
Cicéron, notre détective préféré, est sollicité par une surgie de son passé, des bancs de l'école. Non, cette connaissance ce n'est pas Séverine mais sa fille évidemment. Il va se trouver avec son équipe, embringué dans une sombre histoire de tableau volé, un Mijo. Imaginez !
Bien évidemment c'est Cicéron qui narre l'affaire, vous interpelle et vous fait le témoin de ses saillies littéraires (calembours, néologismes etc.) et pas seulement littéraires. Vous lecteur participerez à tout, il ne vous épargnera rien.
Au départ de cette nouvelle aventure notre détective est bien ennuyé René et Momo sont fâchés. Pas facile de les réconcilier mais la visite de vignobles aide bien et enfin René prononcera le sésame ; « J'mescuse, Momo… Mes pensées ont dépassé mes paroles. » et voilà notre quatuor remis en selle, ouf on n'imagine même pas la perte irrémédiable que cela aurait été pour nous.
Ragaillardis par ce nouveau départ, chacun va apporter sa contribution à la résolution de cette affaire.
Comme toujours, les portraits sont croqués avec humour, cocasserie et humanité.
Il faut remarquer pour ce neuvième opus des similarités avec la neuvième de Beethoven, eh oui rien que ça ! Dans cette histoire on célèbre le symbole de la fraternité du peuple, l'apogée d'une amitié et des amitiés particulières, une ode à la joie, une enquête aux dimensions colossales. le monde de l'Art dans tous ses états.
Que notre auteur soit habile à fabriquer sa pelote en détournant l'actualité, les tics de langage de nos édiles, et à mettre en avant ceux dont on parle peu ou pas, le lecteur s'en réjouit.
Je ne vous dévoilerai rien de l'intrigue, trop facile, lisez, vous dis-je !
Tiens bon l'pinceau, y a des coulures peut se résumer par cet éclair de lucidité de René « le temps qu'on perd, c'est la salle d'attente du cimetière… » et j'ajouterai pour finir sur l'Hymne à la joie « Tous les êtres boivent la joie, aux seins de la nature… »
Un immense merci à Claude Picq et aux éditions Palémon pour leur confiance.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 21 janvier 2019.
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Dans le monde du polar, il y a Cicéron un auteur atypique car il écrit des polars humoristiques. Je passe sur la référence Frédéric Dard qui a dû être faite au moins cent fois ; ceci dit rien que le titre de chaque roman (c'est son 9ième roman) est un régal !
Pour celui-ci, le dernier en titre et le premier pour moi, le détective un brin décalé mène l'enquête pour retrouver un tableau volé. Il aurait été piqué par un vilain beau -père à sa jeune et gentille belle-fille. Ladite belle fille ayant fait appel à Cicéron pour retrouver ledit tableau. Un Mijo et pas Miro faudrait pas confondre ! du coup, Momo et René, les potes de Cicé lui viennent en aide. Momo boit du thé en levant le petit doigt et André met une perruque pour entrer chez le beau-père et du coup séduit la bonne. Pour aider Cicéron le commissaire est raccord et lui octroit la jolie Vanessa. Celle-ci ayant pris une balle à ras de son joli bidon doit rester couchée et coucher avec Cicéron c'est ce qu'elle aime faire le mieux ! le beau-père voleur est volé et la propriétaire est aussi une voleuse et là le Cicéron s'emmêle les pinceaux. Alors quand les russes s'en mêlent faut rectifier le tir !

Cicéron raconte des histoires qui se passent toujours du côté d'Evry et des coins qu'il connaît. On a même droit à des photos du rad, de la rue, du pavillon, du bistrot etc… dès fois qu'on irait voir si Cicéron n'y est pas…
En conclusion, un moment de lecture détente sans hémoglobine ou sérial killer avec un brin de sexe et des tirades qui vous laissent le sourire aux lèvres en mangeant des langues de chat.
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✔️Mon ressenti : Envie d'un polar léger bourré d'humour noir avec des bras cassés pour mener l'enquête : c'est ce roman qu'il vous faut !

Celui-ci est le 9ème de la série. Alors évidement, m'y suis-je retrouvée en commençant par celui-là ? Eh bien oui, sans problème ! L'auteur utilise le prologue pour nous parler de ses (nombreux) personnages et de leurs liens.

Je pense qu'en lisant la 4ème de couv', cela ne fait pas de mystère ! L'histoire est étudiée pour nous divertir et à nous faire rire ! Je ne ferai pas de résumé à ma sauce puisque d'une certaine manière les personnages et surtout leurs relations sont, à la limite, plus importants que l'enquête elle-même ! le détective s'adresse directement à nous et n'hésite pas à nous faire part de ses nombreuses réflexions hilarantes. J'ai éclaté de rire à de nombreuses reprises.

Pour les lecteurs ne cherchant pas d'histoires au second degré, bourrées d'humour noir et avec une enquête au carré, ne tentez pas.
Mais pour les autres, je vous conseille de découvrir le détective Cicéron Angledroit, ses collègues et ses plus ou moins régulières.

Pour ma part, une chose est certaine, ce ne sera pas le dernier !
Merci pour ce moment hors du temps et plein d'éclats de rire !

🗣Citation : "Je ne sais pas à quel âge ils prennent leur retraite dans le médical, mais le spécimen qui vient de faire son entrée a au moins deux carrières « SNCF » à son actif, voire trois en comptant les RTT (je vais encore me faire des potes)."

🎯Mots Clefs : Enquête / Relation / Amitié / Peinture / Conquêtes

🏆Ma Note : 17/20
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une feuille, scotchée sur le rideau métallique, précise : "Fermeture exceptionnelle, veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée". Sur le même rideau, un connard anonyme a bombé : "Mord aux keufs.", agrémenté d'un zizi pas trop mal réalisé. Comme quoi, pas utile d'avoir fait d'études littéraires pour être artiste.
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Bon, vous me direz qu'en peinture, c'est comme en littérature, c'est l'artiste qui touche le moins. Vaste Débat !
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Je ne sais pas à quel âge ils prennent leur retraite dans le médical, mais le spécimen qui vient de faire son entrée a au moins deux carrières « SNCF » à son actif, voire trois en comptant les RTT (je vais encore me faire des potes).
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On se fait quatre bises. Deux chacun pour les tatillons. Maintenant, il suffit qu’on se voie deux fois pour passer directos à la bise. Et en même temps, les rapports homme-femme n’ont jamais été aussi tendus. Faut pas chercher à comprendre.
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Video de Cicéron Angledroit (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cicéron Angledroit
"Les Cinq Doigts de Dieu n'y vont pas de main morte" compte parmi les premières œuvres de Claude Picq, plus connu sous le pseudonyme de Cicéron Angledroit.
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