Il existait une médecine magique d'origine védique qui n'a jamais cessé d'exister. Mais l'ayurveda "savoir sur la longévité" est d'une autre nature : sans être une science à proprement parler, ce savoir a intégré dans plusieurs théories remarquables de nombreuse pratiques fondées sur l'observation et le bon sens. Médecine surtout préventive, l'ayur-veda se présente comme une hygiène de vie générale, très attentive à l'environnement : pour ne pas être malade il faut vivre en harmonie avec son environnement qui est constamment changeant [...]
Il semble d'ailleurs que l'essentiel de la conquête visait moins à absorber le royaume ou la province voisine, ou à supprimer un roi rival qu'à lui faire courber le front, à établir des liens de vassalité, en quelque sorte. Le paiement régulier d'un tribut, la fourniture de contingents militaires, une politique de mariages et d'otages semblent avoir été les pratiques les plus courantes.
D'ailleurs les hymnes du Veda ignorent la loi du karman, la réincarnation, la souffrance générale de l'existence, la valeur du renoncement et de la non-violence, toutes notions qui vont prospérer dans la partie de la société de l'Inde classique qui, pendant des siècles, aura quasiment le monopole de la parole
Les hymnes védiques et les brahmana, comme le montre l'érudition ancienne et contemporaine, résonnent d'un e conception somme toute optimiste de la vie [...] Si ce que disent les hymnes est à l'unisson des populations qui les récitaient ou les écoutaient, on peut imaginer une société jeune, dynamique, confiante dans l'avenir, peu sensible aux doutes métaphysiques.
On ne connaît pas la religion pratiquée par la population de la civilisation de l'Indus. Quant à la population qui entre - 1500 et - 1000 composa et institua les Veda, on ne sait pas et, à moins de découvertes improbables, on ne saura jamais quelle était sa religion [...]
Le temps n’est pas parti, c’est nous qui partons ;
le désir n’a pas vieilli, c’est nous qui vieillissons.
Le village est l'espace du cuit, car c'est là que les feux du foyer cuisent la nourriture; par contre la forêt est l'espace du cru ou bien celui où le feu détruit la forêt. Les villageois doivent toujours manger du cuit et les ascètes du cru.