Kilomètre zéro

Une amie m'a prêté ce livre en m'en disant le plus grand bien. J'aurais dû me méfier car nous n'avons pas les mêmes goûts littéraires. Mais je l'ai lu en entier pour lui faire plaisir. Mis à part l'intrigue principale qui est assez plate et déjà utilisée : une personne qui part loin à la recherche de son moi profond et aussi de l'amour, j'ai aimé quelques trucs népalais, à savoir l'histoire édifiante du guide Shanti sur l'homme pauvre et son cheval, le jeu traditionnel népalais du Bagh Chal, sa description du stupa à Bodnath qui m'a donné envie de voyager en pleine période de confinement et sa notation du raksi qui est un alcool de millet ou de riz distillé au Népal notamment – ce qui m'a donné l'envie également de le goûter. Faut pas mourir idiot. A part cela, une lecture facile, un brin dépaysante mais un peu trop moralisatrice. Les citations de personnages aussi divers que le dalaï-lama et Patrick Bruel qui émaillent les têtes de chapitres m'ont plus intéressée que le texte en lui-même dont je ne retirerai aucun profit personnellement. Je ne suis pas déçue car je n'en attendais rien de transcendant.