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EAN : 9782290391754
384 pages
J'ai Lu (03/05/2023)
3.64/5   2550 notes
Résumé :
Maëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, n'a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service - question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l'ascension des Annapurnas qu'elle s'apprête à faire sera aussi le début d'un véritable parcours initiatique. Au cours d'expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (340) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 2550 notes
Un roman de la veine des "feel good", qui, comme les autres livres de ce type, ne présente que peu d'intérêt. On peut prendre du plaisir à lire ce genre de livres car il nous encourage à être plus positif, voir la vie du meilleur côté, dire non au stress et aux "exigences" quotidiennes. Je suis assez d'accord car c'est aussi ma façon de voir la vie. Quel est l'intérêt de courir pour prendre un métro parisien alors qu'il y en a un toutes les 2 minutes en moyenne ? En revanche, ma méthodologie suivie par ces livres, et particulièrement celui-ci, me gêne énormément, d'autant plus qu'il n'a aucun recul sur ce qui est avancé. Premièrement, quel est l'intérêt de situer l'action au Népal, ou tout autre lieu loin de l'Occident, pour avancer des préceptes bien occidentaux (retour aux sources et compagnie) ? Tout simplement pour vanter les "valeurs ancestrales et religieuses" (dixit p.120). Ah bon ? C'était mieux avant ? Juste pour rappel, si ces valeurs ancestrales et traditionnelles sont si merveilleuses, on devrait alors enlever le droit de s'exprimer en société aux femmes, les marier de force à 10 ans pour respecter la tradition, ne les autoriser qu'à faire le ménage et la cuisine, et à enfanter. Pas sûre que l'auteure dirait la même chose si elle avait pris dur recul sur ce qu'elle dit. Aucune des personnes de ces fameuses sociétés "exotiques", régie par des lois religieuses et traditionnelles, n'est heureuse. Elles ont appris à cultiver une forme de bonheur quotidien car elles n'ont pas le choix, sinon leur quotidien, écrasé par ses us et coutumes, serait un enfer. C'est très différent de ce qu'avance l'auteure, ou de qu'elle a cru voir superficiellement avec ses yeux d'occidentale partie à la rencontre des peuples autochtones. Et un discours qui rappelle furieusement le discours du "bon sauvage" (Diderot et compagnie). Les "enseignements" de ce livre relève de la foi (on y croit ou pas). Cela ne me dérange pas. Mais je suis dérangé quand on essaye de justifier des croyances ou qu'on prône des comportements insensés. Dire qu'on peut éviter un rhume juste parce qu'on a décidé d'être en bonne santé, c'est tout simplement dangereux car, non seulement c'est complètement faux, mais en plus nombre de personnes vont se dire que c'est vrai avec toutes les maladies. Essayer d'expliquer l'effet placebo "je vais mieux car je suis positif" (qui existe, c'est scientifiquement prouvé, mais c'est aussi scientifiquement non expliqué) par des arguments scientifiques mal compris est une aberration. Cela rejoint le créationnisme. Alors non, les atomes ne sont pas composés de vide. L'auteure n'a à priori pas du tout compris la notion d'orbitales électroniques: les électrons sont en mouvement perpétuel autour du noyau, ce qui fait qu'à un temps t, ils sont à une position précise, mais sur une durée, ils occupent tout l'espace. Il n'y a donc pas de vide dans un atome. Loin de là. Et non, la théorie des cordes n'a jamais été prouvée (elle est même remise en cause): d'après l'étude de la lumière, il a été supposé que d'autres corps seraient ondes et particules (et non pas que ondes, contrairement à ce que suppose l'auteure), mais cela n'a jamais été prouvée. Partir de ce postulat pour dire, en s'appuyant faussement et de façon honteuse sur des données scientifiques, que tout est onde et que les humains doivent vibrer en harmonie avec les ondes de la nature pour être heureux est l'exemple même d'une utilisation fausse et déformée de la science. Cette affirmation relève de la foi, inutile de s'appuyer faussement sur des données scientifiques pour inciter les gens à y adhérer. Dire qu'on est seul responsable de son bonheur n'est pas nouveau. Sartre l'a très bien expliqué avec sa philosophie existentialiste. Mais il est faux de dire qu'on est pleinement responsable de son bonheur et de ses actes. Les actes des autres et l'environnement social et économique peuvent nous empêcher d'atteindre le bonheur et nous empêcher d'agir. Ce qui rejoint la thèse de l'auteure disant qu'on est responsable de sa victimisation. Souvent, peut-être. Je dirai même oui, souvent. Mais nier qu'on peut être victime est une aberration (quid des attentats ? des meurtres ? des viols ? Les victimes choisissent rarement d'être heurtées par ces actes; elles sont victimes, elles ne se victimisent pas !) Dire qu'on doit tous être égaux, honnir les conflits, , ne pas être en colère, etc, est une utopie, qu'on retrouve dans certains discours politiques d'extrême gauche. Cela n'existe pas et n'existera jamais. L'homme est avant tout un animal social et il n'existe aucune société animale (ou végétale puisque c'est aussi à la mode), sans lutte, sans conflit, sans inégalités. J'insiste: il n'en existe pas une ! Et pour finir l'auteure n'est pas à un paradoxe près: Shanti, un des héros, incite l'héroïne Maêlle à aller voir le couple raciste car il faut être positif, ne pas être dans le conflit et aller vers ceux qui ne pensent pas comme nous, mais cela ne le gêne pas, deux jours après, de bouder et fuir Maêlle en refusant de lui parler car elle est en colère contre lui et qu'il ne veut pas perdre son temps.
Bref, une très longue critique pour inciter les lecteurs à prendre énormément de recul avec ces lectures "feel good" très à la mode, qui finalement sont des croyances du même type qu'une croyance religieuse, mais plus perfides car elles se donnent une belle image exotique et détournent des données scientifiques pour justifier ce qu'elles avancent.
Pour moi, "kilomètre zéro" est sans intérêt. Il y a des méthodes d'introspection qui sont nettement plus intéressantes (l'ikigaï par exemple).
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D'ordinaire j'ai comme qui dirait un sixième sens pour détecter les livres qui ne vont pas me plaire.

Sur ce coup-là d'ailleurs j'étais à deux doigts de me méfier, et puis Marie-Lolo me l'a collé sous le nez.

Marie-Lolo c'est quasi comme ma soeur et je ne peux rien lui refuser.

Par amitié pour Marie-Lolo donc, j'ai entamé "Kilomètre zéro".

Par respect pour Marie-Lolo je me suis ensuite farci l'intégralité de "Kilomètre zéro".


Bon.


Comment dire…


Pour faire court, si tu éludes le premier mot de son titre il te reste un indice assez précis concernant le niveau de ce bouquin.

Pour faire un peu plus long, sache déjà que "Kilomètre zéro" s'assimile à un guide de développement personnel sous forme de roman.
Alleeeez… un de plus, observeras-tu, avec raison.

Nonobstant je rejoins globalement le système de pensée qui a inspiré ce récit, ainsi que le message spirituel qu'il entend véhiculer. Mais bon sang de bonsoir de saperlipopette de p(biiip) de b(biiip) de m(biiiiip), Madame Ankaoua, était-il vraiment nécessaire de noyer vos préceptes de sagesse universelle dans cette inexorable daube ? Je pose la question.

Le style plus que besogneux, l'intrigue définitivement niaise, les clichés grotesques... j'ignore encore ce qui m'a le plus affligée.

Quoi que j'ai ma petite idée.

Les trois ?

C'est ça.

Et quand, par exemple, tu t'esclaffes au beau milieu d'une étreinte torride entre Maëlle-super-godiche et son bogoss-aventurier-transalpin, tu te dis comme ça qu'il y a peut-être un léger souci d'adéquation quant à l'effet recherché.
En passant je te suggère la lecture des quelques lignes en question (page 306 de l'édition poche, ne me remercie pas), tu y découvriras une scène de cu[ parmi les plus indigentes de toute l'histoire de la littérature de gare :
« Mon bas-ventre hurlait de désir » nous confie, entre autres, l'héroïne en un gracieux élan de lyrisme tantrique.
Reconnais que là, ça touche au mystique.


Alors des fois que tu poserais la question, Marie-Lolo et moi on se dit tout, donc oui, je lui ai avoué ma consternation quant à ce bouquin, ainsi que tout le bien que je n'en ai pas pensé.

Et aussi oui, promis, on n'est pas fâchées.


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
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Vous trouverez dans cet ouvrage une véritable bulle d'oxygène à savourer dans notre vie tumultueuse/stressante/chargée… (choisir le terme approprié !).
On assiste à un voyage initiatique, prétexte pour nous donner des pistes de réflexion pour améliorer notre mode de vie.
Les conseils énoncés nous semblent évidents. Toutefois on se rend vite compte que notre vie quotidienne nous en éloigne.
Comme Maëlle, on s'interroge sur nous-mêmes, nos désirs et le moyen de les atteindre. Je pense sincèrement que ce roman change notre perception de la vie.

Au-delà de ça, c'est une mine d'information sur des sujets comme le bouddhisme ou la méditation. Les descriptions et les explications sont certes peut-être un trop présentes par moments.
De plus, j'adhère assez au postulat de départ, qui est de contourner l'industrie pharmaceutique par le biais d'une approche plus naturelle.

Moi qui suis plutôt du genre boulimique en termes de lecture, j'ai eu besoin de faire une petite pause livresque après celui-ci afin de le savourer plus longtemps et de m'imprégner des conseils donnés.
Je conseille donc ce roman, pour soi-même ou pour offrir à qui l'on veut du bien : chacun retiendra ce qui l'intéressera, quoi qu'il en soit c'est une lecture agréable et apaisante.
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Dès le premier chapitre, on entre dans le vif du sujet, les bases de l'histoire sont posées. Et dès le deuxième chapitre, nous avons décollé et atterris à l'autre bout du monde.
Ce livre n'est pas un guide touristique, mais une ode au voyage. Un voyage intérieur et personnel pour se retrouver, s'ouvrir au monde qui nous entoure, changer notre vision et notre rapport au monde qui nous entoure.
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé, j'ai d'ailleurs noté quelques passages qui m'ont beaucoup plus. de simples phrases ou un passage un peu plus long, mais que je relirais dès que le besoin se fera ressentir.
Une histoire que je recommande fortement, et d'autant plus si l'on se pose des questions sur notre vie, si des choix doivent être pris.. Il se pourrait que des éléments de réponse s'y trouve.
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J'avais reçu une proposition pour rencontrer Maud Ankaoua à Babelio,

Le destin en a voulu autrement,

Nos regards se sont croisés lors d'une séance de dédicace
Comme le dit Paul Eluard, « il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous »

J'ai senti quelque chose de spécial dans cette rencontre,
Beaucoup de générosité…puis autre chose sans pouvoir le définir sur l'instant, comme si elle m'incitait à faire partie du voyage…

Revenons au sujet du livre :

Maëlle est une femme d'affaire qui n'a pas le temps de ronronner. Sa meilleure amie, Romane atteinte d'un cancer lui demande de relever un défi : aller à Katmandou à sa place pour rechercher un mystérieux manuscrit, recelant une méthode ancestrale népalaise prometteuse de guérison.

Son amie est dubitative face à l'argumentation de Romane cela lui semble surréaliste, mais elle ne peut rien lui refuser….

Alors j'ai accepté aussi de faire partie du convoi !

Kilomètre zéro est un voyage initiatique vers la réconciliation avec soi pour être en harmonie avec les autres et Maud Ankaoua a les mots pour le dire. Elle incite à sortir de notre prison psychologique par le truchement de l'altérité, ce qui rend notre fardeau léger.

L'auteur tout au long de son récit nous incite à baisser la garde afin d'abolir nos peurs pour contrer l'égo.

Un roman introspectif, tenace, déterminé, porteur de cordages d'amour

Et ce n'est pas que des mots….

C'est vrai, je l'ai vu

Merci Maud
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Citations et extraits (282) Voir plus Ajouter une citation
Perplexe... on se questionne, on pense à la petite voix intérieure
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Profitons de l’instant present
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À partir de maintenant, j’ai confiance en la vie, elle me présente les opportunités et je les saisis. À partir de maintenant, j’accepte de me tromper, l’erreur fait partie de la transformation. À partir de maintenant, j’attire ce que je pense, si mes pensées sont positives, le positif arrive à moi, si en revanche mes pensées sont négatives, le négatif arrive à moi. À partir de maintenant, je suis consciente des deux portes devant moi. À partir de maintenant, je suis moi.
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page 337


Le bimoteurs à hélices comptait une vingtaine de sièges de part et d'autre de l'allée centrale. Il insista pour que je m'assoie du côté droit, je compris en vol que la vue était exceptionelle.
Le personnel de bord qui se limitait à une jeune femme menue en uniforme beige, perchée sur des sandales pieds nus à talons lui imposait une démarche bancale.
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La nouveauté fait peur à l'ego qui critique et se sert de tes facultés mentales pour comparer afin de se rassurer en te ramenant dans sa zone de connaissance.
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