Annales historiques de la Révolution française, n°403 : Royalismes et royalistes dans la France révolutionnaire

Le "Chant du Coq" est un outil permettant de discréditer les adversaires des royalistes à l'Assemblée.
Le "Chant du Coq" parait exactement chaque jour , affiché sur tous les murs de Paris. Il est alors la cible de ses ennemis jacobins qui ajoutent au crayon la syllabe " uin" pour faire du "Chant du Coq" le " Chant du Coquin".

Les catégories populaires sont plurielles et autonomes, elles peuvent nourrir des aspirations propres et adhérer volontairement à des idéologies qui ne correspondent pas nécessairement à leurs intérêts de classe immédiats.

Ce quartier (l'Ile de la Cité), l'un des plus anciens de Paris, pétri d'une tradition commerciale remontant au Moyen Age, accueille une activité diversifiée, avec une prédominance de "l'artisanat de luxe", l'orfèvrerie essentiellement, et de l'imprimerie.

il en existe néanmoins qui refusent la perspective d'une restauration armée et qui défendent au contraire une stratégie de "consensus" visant à regrouper les "honnêtes gens" pour en finir avec la République et la Révolution. Parmi ceux-ci, Charles François Dumouriez,

la royauté se voit refuser toute légitimité à incarner un projet d'avenir : il s'agit d'un système révolu, auxquels quelques privilégiés et naïfs manipulés tentent de s'accrocher contre vents et marées.