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Critique de Biancabiblio


Gaston Mourioux, le directeur et rédacteur en chef de la vie du Limousin vient de mourir brusquement. Par son testament il lègue ses biens et son journal à sa fille unique Agnès tout juste âgée de 20 ans.

La jeune femme ne connaît rien à la presse ni au management et en 1935, date à laquelle se déroule ce roman, les femmes sont rares à travailler pour un journal, que ce soit au poste de journaliste, secrétaire de rédaction ou rédacteur en chef. Heureusement, elle va pouvoir compter sur l'aide d'Albert Ravet l'imprimeur, de Pierre Lapleau, le journaliste de l'hebdomadaire et sur Julienne, la secrétaire de rédaction en qui son père avait toute confiance.

Peu après l'ouverture du testament, Agnès se rend compte que les comptes du journal sont dans le rouge et que son père avait contracté de nombreuses dettes. Il va donc lui falloir de toute urgence redresser la situation ou vendre le journal à Paul Dupré qui ne demande qu'à étendre son empire.

Sa belle-mère Irène, avec qui elle entretenait d'excellents rapports jusque là, s'estimant lésée par son défunt mari, se met en tête de lui mettre des bâtons dans les roues, mettant en péril le difficile équilibre financier du journal et tout le travail d'Agnès.

J'ai toujours été fascinée par la presse et le métier de journaliste, métier que j'ai exercé d'ailleurs jusqu'à très récemment et c'est ce qui m'a convaincue d'accepté ce service de presse : une femme patron de presse au beau milieu des années 30, voilà un sujet très intéressant.

A cette époque, rares étaient les femmes qui menaient carrière et cet aspect m'a beaucoup plu, bien qu'il ne soit pas suffisamment développé par Sylvie Anne.

Certes on assiste au combat d'une jeune femme pour sauver le journal créé par son père mais on voit pas assez l'envers du décor, ce que je trouve un peu dommage.

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