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Critique de ivredelivres


Neil Ansell est un grand voyageur qui se tourne chaque année vers une destination plus proche, plus personnelle : son pays.
Après une vie passée dans la campagne galloise, il part sac à dos dans les Highlands écossais, le pays du silence
Il marche un peu à l'aveugle, sans but précis autre que parcourir un secteur des Highlands, attentif aux chants des sources ou des oiseaux, aux plantes, aux embruns, au vent.
Les randonnées ne sont pas toutes simples, parfois il fait demi-tour parfois il se perd un peu, pas de GPS ni même de boussole pour lui, c'est un cheminement vers l'incertain.
Il est parfois en situation difficile, en quête d'abri ou tout simplement d'eau à boire.
Il lui arrive de dévaler un peut trop vite une colline, de se couper sur des rochers ou d'avoir le coeur qui s'emballe un peu trop.
Mais surtout il est en train de perdre l'ouïe ce qui lui fait dire que les quelques chants d'oiseaux qu'il perçoit encore seront les derniers.
C'est un passage du livre qui m'a profondément touché.
Pourtant le périple est peuplé d'oiseaux : aigles, courlis, geais, corbeaux ou éperviers. Mais aussi les loutres qu'il croise régulièrement.
L'auteur nous lance une invitation à le suivre sur des sentiers improbables, les pieds dans la tourbe, dans un paysage de pierres, de rochers, d'arbustes rabougris.
Il marche comme un vagabond solitaire, dans une des régions les plus silencieuses et désertes de l'Ecosse. Pour être précis ce sont les districts de Knoydart, Moidart, Arisaig, appelés aussi Rough Bounds.
« J'ai tourné mon regard vers le ciel (…) c'était comme être vivant. »
Récit plein de remarques naturalistes qui donnent envie de le suivre sur les chemins côtiers et par les landes de cette région magnifique.
Récit de voyage, journal de route et surtout véritable chant d'amour pour une région d'un homme qui a arpenté toute la planète.
L'écriture est très agréable on y sent toute l'affinité que Neil Ansell a pour la nature.

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