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Critique de Folfaerie


Encore un coup de coeur pour cet excellent livre de Lawrence Anthony que j'avais découvert avec son premier ouvrage. Quel homme extraordinaire ! Avec son épouse, qui est Française, il gère la réserve de Thula Thula chez lui en Afrique du Sud (25000 km² quand même, ça fait rêver, non ?).

C'est d'abord la réserve de 2000 hectares (ancienne terre de chasse) qui fut achetée, à laquelle furent les terres tribales (avec l'accord des Chefs locaux) alentour qui constituèrent ce grand projet destiné à protéger la faune sauvage, projet initié par Lawrence Anthony.

Toujours luttant contre le braconnage, ce fléau d l'Afrique, Anthony eut l'occasion d'accueillir en 1999, et pour la première fois, un troupeau d'éléphants sauvages.

C'est cette aventure qu'il nous conte tout au long du livre. Une expérience intéressante à plus d'un titre car ce troupeau avait subi un énorme traumatisme. En conséquence, la matriarche en particulier, surnommée Nana, déteste les humains, ce qui est bien compréhensible. Anthony se retrouve face à un troupeau agressif dont la chef est une spécialiste de l'évasion. Cependant, de véritables liens vont se nouer entre Anthony et les éléphants.

Cette lecture permet également d'en apprendre davantage sur la situation actuelle en Afrique du sud, d'avoir un aperçu des relations entre les tribus et les grands propriétaires blancs, de la façon dont on gère une réserve privée consacrée au tourisme vert, etc. Lawrence Anthony a l'air d'être un type formidable, et les membres de son équipe sont tout aussi passionnants à suivre.

Au travers des mille anecdotes et péripéties (parfois tragiques, parfois drôles), nous découvrons à quel point les éléphants sont des êtres sensibles et émotifs, et d'une grande intelligence. C'est un terrible spectacle de voir un éléphant dans un zoo ou dans un cirque quand on connaît un tout petit peu ces animaux...

La structure sociale d'un troupeau par exemple est primordiale : ce sont les femelles qui décident de tout mais tout le troupeau participe à la protection et à l'éducation des éléphanteaux. Les jeunes mâles finissent par être rejetés (ils doivent normalement aller former ou rejoindre un autre troupeau, ce qui évite les problèmes de consanguinité) mais cette dispersion se révèle très délicate lorsqu'un groupe ne doit pas sortir des limites de la réserve...

le livre de Lawrence se termine sur un constat plutôt optimiste : si les hommes s'en donnent la peine, les éléphants et autres grands animaux peuvent cohabiter avec l'être humain sans problème.

C'est décidé, je prépare mon budget pour mes prochaines vacances, direction Thula Thula !

PS : un troisième livre est en préparation, sur les rhinos cette fois.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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