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Critique de PHAM
Il y a longtemps que je voulais découvrir ce livre, bien avant qu'il n'ait été traduit en français. En effet, depuis que je suis enfant je suis passionnée par les éléphants et cette histoire que je viens de terminer est un coup de coeur. Lawrence Anthony accepte, ainsi que son épouse, d'accueillir dans sa réserve de Thula Thula des éléphants sauvages et ... instables enclins à l'évasion qui risquent d'être abattus . Il accepte et doit faire face aux braconniers, véritables maffieux avides d'argent, construite un enclos suffisamment électrifié pour décourager les tentatives de fuite des pachydermes sans les blesser. Il lui faut trouver des moyens pour maîtriser leur dangerosité et avant tout les faire venir dans la réserve en leur injectant un tranquillisant. Les obstacles semblent insurmontables mais Lawrence accepte le défi par amour des éléphants. C'est avec beaucoup de patience et de prudence qu'il tente de les approcher, de les habituer à sa présence, de loin puis peu à peu un peu plus près. le contact est d'abord éphémère. Il comprend peu à peu leur manière de communiquer entre eux, projetant des vibrations sonores inaudibles pour l'être humain que Lawrence ne peut percevoir mais ressent. Il décide de vivre en campant près de la réserve pendant un certain temps et a l'impression d'être en présence d'amis sans oublier qu'ils sont sauvages. Les éléphants ont une extraordinaire disposition à communiquer : ils parlent et le maître de la réserve leur parle. Chaque chapitre relate une étape de cette approche, un succès ou un douloureux échec, la lutte contre les braconniers et nous donne infiniment d'information sur l'Afrique, la faune, la flore et les tribus alliées à Lawrence ou le combattant. Nous sommes plongés dans cet univers sauvage avec Lawrence et son épouse Françoise qui l'épaule et, pour faire face aux dépenses, ils ouvrent un lodge pour les touristes. Les éléphants nous touchent car chacun a son histoire qui nous bouleverse et leur évolution ne manque pas, au fil des pages, d'être passionnante. Leur organisation sociale et familiale s'avère remarquable et les humains devraient s'en inspirer. Tout le monde se souvient de l'hommage rendu à leur ami Lawrence par les éléphants qui par un don encore méconnu, apprennent sa mort et se rendent à sa maison. On quitte ce livre avec tristesse, beaucoup d'émotions et aussi en ayant acquis des connaissances sur l'Afrique, ses animaux et pas seulement les éléphants, la société africaine , le climat, les plantes . Des anecdotes cocasses qui auraient pu se terminer tragiquement parsème ce récit.
