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Critique de xXPayeTaLectureXx


Une adaptation passionnante en version manga (bande dessinée japonaise) d’un grand classique de la littérature française. Voici un défi de taille pour Takahiro ARAI qui a sût reprendre Les Misérables de Victor HUGO. Les Misérables est, pour commencer, un roman engagé écrit en 1862. L’auteur, dans ce livre, visait à dénoncer les inégalités sociales et plus précisément la pauvreté. ARAI garde dans son œuvre, les mêmes intentions de ce fameux écrivain français en réutilisant le même contexte historique ainsi que les mêmes personnages.


La colère est, dans ce manga, une émotion qui prédomine un grand nombre de vignette tout au long du premier tome. Cependant, au début, le célèbre personnage Jean Valjean avait l’air d’avoir l’esprit serein malgré les difficultés qu’il endurait chaque jour. Le caractère de ce dernier changea néanmoins lorsque son entourage qu’il aidait et chérissait, abusait de sa gentillesse en plus de bonne foi. Ainsi, voulant nourrir ses neveux affamés, cet homme alla voler du pain puisqu’il n’avait plus d’argent. Ceci lui coûta un séjour de cinq ans en prison. Après avoir tenté de s’évader à plusieurs reprises, le détenu matriculé « 24 601 » ne sortit qu’en 1815. Il avait donc passé dix-neuf ans en prison. C’était d’ailleurs durant cette période là que le mangaka décida de nous offrir à travers ses dessins, plus de cases sombres ainsi que des expressions faciales symbolisant la rage et la souffrance. En effet, Jean Valjean se retrouve dans un état catastrophique à cause des travaux forcés de dur labeur infligés par le Bagne. De plus, on peut observer qu’afin de pousser les traits de colère, ARAI fait transformer le bagnard en une géante bête sauvage. Bien-sûr, cela est imagé a pour rôle de représenter les émotions haineuses du personnage.

Mais qu’arrive-t-il à sa famille qui vivait dans la misère au bout de dix-neuf ans ? Que fera-t-il maintenant qu’il n’est plus en prison ?Et bien… Je ne vous raconte pas la suite, c’est à vous de découvrir !


Je vous fait part de mes avis sur cette œuvre. Tout d’abord, si j’ai choisi de lire ce livre c’est parce que je suis une amatrice de manga et plus précisément de shonens (type de manga dont la cible éditoriale est constitué d’adolescents de sexe masculin) que je trouve très excitant et palpitant à lire. Et ce fut bien-sûr le cas de ce tome ci qui ne manquait pas d’action et d’émotions. De plus, j’avais déjà eu l’occasion de lire l’œuvre originale (en plus court) avant celui-ci et donc il était plus simple pour moi de le comprendre. Cette adaptation permet au lecteur de voir un style différent de ce classique tout en gardant la même histoire, ce que je trouve très intéressant et recherché.

J’ai beaucoup apprécié les dessins du mangaka et chaque vignette était plaisante à lire. Nous pouvons observer que chaque détail est représenté dans ces cases de taille aléatoire. Ainsi, les émotions telles que la haine sont très poussées et de ce fait, il est plus simple pour nous lecteurs, de savoir ce que ressentent les personnages.

Le seul bémol est la page de couverture du livre. Il correspond bien à l’histoire originale puisqu’on y retrouve les personnages cependant il ne m’a pas forcément plu.


Je recommande alors fortement ce livre aux amateurs de manga ! D’autant plus si vous aimez les thèmes historiques. Ne le manquez donc surtout pas, vous en serez pas déçu.


« Tant que l’ignorance et la misère séviront sur terre… Cette histoire resplendira… Et continuera à nous questionner. Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que l’amour ? »

AGZIRIN Soukaïna ♥






Les misérables


Les Misérables de Victor HUGO revisité par le mangaka Takahiro ARAI. Ce dernier a donc adapté ce classique en manga.
C'est l'histoire de Jean VALJEAN issu d'une famille pauvre d'émondeurs, qui vole du pain pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Mais il se fait emprisonné. C'est à partir de ce moment que l'histoire devient frénétique. le comportement de l'homme évolue en bien et en mal, ce qui fait évoluer l'histoire.
Une phrase qui montre bien le désespoir du -protagoniste « Serais-je condamné à n'être qu'un misérable ? ».

Antoine BENEZIT
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