Il est question du quotidien des policiers de la brigade des mineurs de Marseille.
Les situations exposées sont plus sordides les unes que les autres (bébés secoués, prostitution, inceste...) Pour des personnes éloignées de cette réalité, cela peut-être choquant.
Plusieurs choses m'ont dérangé dans ce livre au delà des horreurs décrites par les policiers. La préface de
Boris Cyrulnik notamment son positionnement sur les violences intrafamiliales qui incrimineraient uniquement les hommes et non les femmes. Sur une soit disant femme vengeresse qui crierait au viol contre son ex conjoint pour le punir.
Les chiffres ont été donné les fausses accusations représentent 3 à 5% des dépôts de plaintes.
Autre chose qui m'a chiffonné en lien avec ces fausses accusations, le choix d'exposer plusieurs situations de fausses plaintes pour viol, pourquoi ce choix alors que dans les faits 5% des plaintes ?!
Mise à part ça, on retient quand même que la société va mal, que les services publics en lien avec les plus fragiles sont oubliés, sans moyens financiers et humains suffisants pour faire leur travail et éviter aux personnels de s'épuiser.
Commenter  J’apprécie         41