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Critique de CaroGalmard


Mouais. Bof.

Plongez avec l'auteur dans le quotidien d'un pensionnat de garçons en Suisse dans les années 50.
Au pays où tout est a priori rangé, propret, ponctuel et sans défaut, se retrouvent des éclopés de la vie. Un facho et sa femme dépressive, un américain taoïste, une joueuse compulsive, un ancien lutteur turque homosexuel, un vieux garçon poussiéreux. le tout géré de main de fer par une vieille veuve tordue, flanquée de sa soeur "qu'aimerait bien avoir l'air, mais qu'a pas l'air du tout".
Tout ce petit monde se charge comme il peut du devenir des jeunes garçons, largués dans ce pensionnat comme on largue au grenier un vieux jeu de société qui prend trop de place et n'est pas suffisamment divertissant.
Bref, c'est pas très gai, assez malsain, complètement désabusé et sans espoir.
Quand un personnage renonce, bon, pourquoi pas ; ça fait partie d'une histoire. Mais quand tous les personnages renoncent, que tout est poussiéreux et assez malsain, là c'est un peu trop pour moi.
En fait, ce roman m'a laissé un gout désagréable, comme une vinaigrette trop acide.
Alors oui. Je suis arrivée au bout mais vraiment avec difficultés.

Alors, faut-il le lire ?
Non. C'est déprimant.
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