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Critique de Catherinedenanc


Dans la première partie du roman, qui se situe en Sicile dans les années 1960. La jeune fille dont il est question, vit dans une famille très traditionnelle dont la mère, calabraise, est sous l'emprise du « qu'en dira-t-on », demande à sa fille de se conformer strictement à ce que la société dans laquelle ils vivent, attend d'elle dans tous les domaines. le père lui est un taiseux, plutôt rêveur, il ne s'intéresse qu'à son jardin et ce qui y vit et pousse et laisse sa femme diriger la famille sans vraiment intervenir.
Là où j'en suis, (page 138), je suis un peu déçue par rapport à ce que j'ai éprouvé lors de la lecture du premier livre de l'auteure dont l'écriture m'avait séduite et emportée facilement dans « le train des enfants ».
Les personnages et les situations dans lesquels ils évoluent, sont caricaturaux. La jeune fille se retrouve plongée dans un dilemme pénible causé par une loi cynique qui a été abolie seulement à la fin des années 80, selon laquelle, un violeur lave l'honneur de la femme et de sa famille en épousant sa victime. Oliva a 16 ans, elle doit faire un choix, accepter le mariage avec cet homme qui l'a contrainte, traitée comme un objet et qui la dégoûte. Ou refuser cette demande en mariage, sa famille et elle-même perdront alors l'honneur et recevront l'opprobre de la communauté.
Avec le soutien de quelques communistes et sympathisants, ainsi que celui de sa famille, elle refuse cette solution et porte plainte contre son agresseur. Elle perd contre toute attente.
Nous la retrouvons 20 ans plus tard, elle a surmonté l'humiliation, sa famille habite dans un autre village, elle est devenue l'institutrice du village qui l'a vu grandir, les années ont passées, elle retrouve un équilibre et tout finit bien comme de juste, elle se marie avec son amour d'enfance….
Déçue je suis. Belle écriture, trop didactique.
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