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Critique de Caro29


Quel roman que celui-là ! Il est d'ailleurs difficile d'en parler tellement il est riche en anecdotes, en personnages et personnalités, en sentiments et en émotions. Reinaldo Arenas commence ici par la fin : l'annonce de sa maladie, puis il nous fait plonger dans sa vie, depuis sa plus tendre enfance, jusqu'à son exil à Miami puis New York après l'épisode « Mariel » en 1980. Et du début à la fin, il est difficile de lâcher la lecture de cet ouvrage et de cet auteur qui a eu une vie hors du commun et qui vouait un amour absolu pour la liberté et l'écriture. Selon lui d'ailleurs, l'une n'allait pas sans l'autre. Reinaldo Arenas, qui a été persécuté par le régime castriste (pour ses ouvrages et son homosexualité), qui a été emprisonné à l'infâme prison de Morro (qui est fermée depuis) et qui a dû se résoudre à l'exil, n'a jamais cessé d'écrire, même lorsqu'il devait le faire « avant la nuit » dans les parcs de la Havane alors qu'il était recherché par la police. Et que dire de la lettre-testament qu'il livre à la fin de son autobiographie et qu'il conclut par ces mots : « Cuba sera libérée. Je le suis déjà » ! Pour toutes ces raisons, « Avant la nuit » est un roman fort, poignant et magnifique.
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