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Critique de NCJ


NCJ
11 février 2015
Le premier roman de Frédéric Arabit me laisse perplexe et pas réellement convaincue car je ne l'ai pas vécu comme un "roman", mais plutôt comme un essai, une introspection de l'auteur, une recherche, une quête de vérité ou d'identité comme évoquée par l'éditeur en 4ème de couverture.
Son écriture est certes remarquable et empreinte de poésie, mais aussi chargée d'ironie parfois sexiste ou un peu morbide...
J'ai aimé le rythme du récit autant que les références musicales et vestimentaires qui ont marqué les années 70 et 80 et dont l'auteur use pour enrichir la narration de ses exploits et découvertes de jeunesse.
La langue sous toutes ses formes est bien évidemment au coeur de ce livre car il nous la sert aussi bien en vinaigrette, qu'enroulée autour de la sienne ou encore chargée d'un dialecte du pays basque.
Un regard politique sur l'identité des territoires et plus particulièrement sur les indépendantistes, les manifs et les dégâts collatéraux, quelques références aux illustres écrivains qui ont guidé les pas de l'auteur vers la littérature, des souvenirs d'enfance, des liens familiaux qui s'éteignent et une langue qui tourne sept fois dans la bouche avant de raconter... voici ce que contient ce premier roman.

J'employais au début de ce billet le mot "perplexe" parce que j'ai aimé ce livre et pourtant quelque chose m'a manqué. de l'émotion peut-être ? Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal, qui m'est apparu comme "imperméable" et distant. Je me suis régalée dans la première partie du livre parce que j'ai aimé l'humour et l'écriture de l'auteur et que ses souvenirs de jeunesse correspondaient aux miens. En revanche les cinquante dernières pages m'ont semblé un peu longues et je dois avouer que je me suis ennuyée et perdue dans son débat intérieur.
Voici donc mon avis très mitigé sur ce livre à la verve irréprochable, riche de vocabulaire, de références culturelles, historiques et linguistiques, mais pauvre en émotions en ce qui me concerne !

Merci à BABELIO et aux Editions BELFOND pour cette découverte surprenante !
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
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