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Critique de Meygisan


Ce tome 11 donne l'impression que l'auteur prend son temps pour bien poser les bases de sa nouvelle histoire. En effet, il l'inscrit dans un contexte politico commercial plus développé et prend la peine d'introduire de nouveaux personnages à cet effet. Faisant d'une pierre deux coups, il développe ainsi l'univers qu'il a imaginé et approfondi la mythologie qui en découle, et ce n'est pas sans déplaire au fan. de longues descriptions parsèment ainsi le récit et ce faisant, le rythme en prend un coup. Pourtant l'action est toujours au rendez vous puisqu'il invente une mission réunissant Granite et Danaëlle ( qui permet à la belle de prendre de l'importance dans cette histoire), qui certes, s'inscrit dans l'histoire et apporte sa pierre à l'édifice, mais n'apporte pas vraiment grand chose au récit global. Bien entendu pour ceux d'entre vous qui ne lisent qu'entre les lignes, vous saurez apprécier les courbes de Callista, dont le dessinateur a décidé de dévoiler totalement. les autres personnages féminins ne sont pas en reste, Granite et Danaëlle offrant de généreux avantages, n'en déplaisent aux plus féministes d'entre vous.
Même si ce tome est légèrement en dessous question rythme, je le trouve intéressant dans le sens où l'auteur développe son univers et il me semble que cela est indispensable à la survie d'une série s'inscrivant dans la durée. Comme je l'ai déjà dit dans ma critique du tome précédent, j'apprécie particulièrement le traitement apporté au personnage de Callista, qui est au coeur du récit, sa vénalité et sa cupidité menant inexorablement au désastre.
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