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Critique de lechristophe
Cette intégrale de 144 pages rassemble les trois albums de la série "Mycroft Inquisitor" de Christophe Arleston publiés à la fin des années 90.
Nous sommes dans un futur lointain, au moins le XXXe siècle, et l'humanité a colonisé de très nombreux systèmes solaires. Mais l'humain étant ce qu'il est, le crime existe toujours ainsi que les professions allant avec comme policier ou détective privé. Et justement, Mycroft en est un et même il est le meilleur de tous. Il est donc appelé sur toutes les planètes afin d'y résoudre des crimes.
Christophe Arleston a en fait caricaturé Sherlock Holmes, sans la drogue et le violon, mais avec un narguilé portatif en guise de pipe. Comme l'illustre détective anglais, Mycroft préfère la réflexion à l'action et a un style ridicule : il porte une casquette et un kilt. Grande différence, il n'est pas accompagné par Watson mais par une assistante, Morgane, courte vêtue quel que soit le climat.
La première enquête est un meurtre en huis clos classique de la littérature policière. Appelé sur la planète Caprale, sur une île entièrement occupée par un domaine familial viticole haut de gamme, afin de résoudre une affaire de contrefaçon de flacons, le duo d'enquêteurs se retrouve bien vite avec une décapitation et une défenestration sur les bras. Qui est le faussaire ? Qui est ou sont les meurtriers ? Il faudra toute la perspicacité de l'inquisiteur (nom de la profession de Mycroft) pour répondre à ces questions, avec l'inévitable rebondissement final.
Dans le deuxième album, alors qu'un complexe hôtelier de luxe est en construction sur la planète Ecume, l'ingénieur en charge du chantier disparaît. Sa riche mère demande à Mycroft d'aller enquêter sur place. Cette fois, notre duo se retrouve dans un décor paradisiaque, l'occasion pour Morgane d'enfiler son maillot de bain. Mycroft, lui, ne croit pas à la thèse de la noyade accidentelle qu'on lui sert et va approfondir ses investigations.
Un album étonnant où l'on rencontre des gentils géants indigènes bleus, des recherches scientifiques secrètes, une Morgane sexuellement souple (!) et un frère et une soeur étranges...
Enfin, la troisième enquête envoie nos héros sur la planète Ottyle 3 au climat totalement à l'opposé d'Ecume puisque nous nous retrouvons dans une espèce de Canada avec chute de neige, guide-trappeur typique et langage pittoresque. Mycroft doit y arrêter un professeur-archéologue détourneur de fonds. Mais sur place, le groupe formé d'archéologues (dont un extraterrestre) tous jaloux les uns des autres, d'une journaliste très perturbée et d'un agent de la police montée trop incapable pour être honnête sont sur le point de découvrir dans une grotte une cité oubliée d'un ancien peuple extraterrestre technologiquement avancé. Bien vite, le détourneur de fonds a le crâne fracassé et Mycroft ralenti par une blessure due par un piège à loup. Morgane, toujours peu habillée en plein froid !, est intriguée par la silhouette d'une créature étrange qu'elle croise plusieurs fois. Ce yéti serait-il le coupable ? Ou alors est-ce un des membres de l'expédition ?
Pour ceux que rebute l'humour particulier des séries phares de Christophe Arleston autour du monde de Troy (Lanfeust, Troll...), tranquillisez-vous, "Mycroft Inquisitor" est différente car c'est une série policière dont le héros est un détective imbu de lui-même. L'humour provient en grande partie des situations improbables dues à la science-fiction, et aux saillies cyniques de Mycroft.
Dommage qu'il n'y ait eu que trois albums car cette série méconnue n'était pas si mal que ça en fin de compte !
Nous sommes dans un futur lointain, au moins le XXXe siècle, et l'humanité a colonisé de très nombreux systèmes solaires. Mais l'humain étant ce qu'il est, le crime existe toujours ainsi que les professions allant avec comme policier ou détective privé. Et justement, Mycroft en est un et même il est le meilleur de tous. Il est donc appelé sur toutes les planètes afin d'y résoudre des crimes.
Christophe Arleston a en fait caricaturé Sherlock Holmes, sans la drogue et le violon, mais avec un narguilé portatif en guise de pipe. Comme l'illustre détective anglais, Mycroft préfère la réflexion à l'action et a un style ridicule : il porte une casquette et un kilt. Grande différence, il n'est pas accompagné par Watson mais par une assistante, Morgane, courte vêtue quel que soit le climat.
La première enquête est un meurtre en huis clos classique de la littérature policière. Appelé sur la planète Caprale, sur une île entièrement occupée par un domaine familial viticole haut de gamme, afin de résoudre une affaire de contrefaçon de flacons, le duo d'enquêteurs se retrouve bien vite avec une décapitation et une défenestration sur les bras. Qui est le faussaire ? Qui est ou sont les meurtriers ? Il faudra toute la perspicacité de l'inquisiteur (nom de la profession de Mycroft) pour répondre à ces questions, avec l'inévitable rebondissement final.
Dans le deuxième album, alors qu'un complexe hôtelier de luxe est en construction sur la planète Ecume, l'ingénieur en charge du chantier disparaît. Sa riche mère demande à Mycroft d'aller enquêter sur place. Cette fois, notre duo se retrouve dans un décor paradisiaque, l'occasion pour Morgane d'enfiler son maillot de bain. Mycroft, lui, ne croit pas à la thèse de la noyade accidentelle qu'on lui sert et va approfondir ses investigations.
Un album étonnant où l'on rencontre des gentils géants indigènes bleus, des recherches scientifiques secrètes, une Morgane sexuellement souple (!) et un frère et une soeur étranges...
Enfin, la troisième enquête envoie nos héros sur la planète Ottyle 3 au climat totalement à l'opposé d'Ecume puisque nous nous retrouvons dans une espèce de Canada avec chute de neige, guide-trappeur typique et langage pittoresque. Mycroft doit y arrêter un professeur-archéologue détourneur de fonds. Mais sur place, le groupe formé d'archéologues (dont un extraterrestre) tous jaloux les uns des autres, d'une journaliste très perturbée et d'un agent de la police montée trop incapable pour être honnête sont sur le point de découvrir dans une grotte une cité oubliée d'un ancien peuple extraterrestre technologiquement avancé. Bien vite, le détourneur de fonds a le crâne fracassé et Mycroft ralenti par une blessure due par un piège à loup. Morgane, toujours peu habillée en plein froid !, est intriguée par la silhouette d'une créature étrange qu'elle croise plusieurs fois. Ce yéti serait-il le coupable ? Ou alors est-ce un des membres de l'expédition ?
Pour ceux que rebute l'humour particulier des séries phares de Christophe Arleston autour du monde de Troy (Lanfeust, Troll...), tranquillisez-vous, "Mycroft Inquisitor" est différente car c'est une série policière dont le héros est un détective imbu de lui-même. L'humour provient en grande partie des situations improbables dues à la science-fiction, et aux saillies cyniques de Mycroft.
Dommage qu'il n'y ait eu que trois albums car cette série méconnue n'était pas si mal que ça en fin de compte !
