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Critique de Folfaerie


Si vous voulez passer un bon moment de lecture, à rigoler et vous moquer d'un certain type d'hommes (le mari, cette curieuse créature), procurez-vous de suite ce joyeux roman, qui s'adresse aussi bien aux célibataires (qui risquent de le demeurer !) et aux épouses faussement soumises. Et ne croyez pas que ce genre d'individus à disparu depuis l'époque où le roman a été écrit. Que nenni, j'en connais quelques specimen !!

Imaginez donc un officier prussien, imbu de sa grandeur (c'est à dire pétri de suffisance et complètement borné), fougueusement patriotique (heu, xénophobe), résolument attaché aux traditions et aux convenances (traduire : d'une rigidité à toute épreuve), catapulté avec son épouse fort soumise dans une Angleterre pluvieuse pour des vacances insolites. Quittant, sans peur et presque sans hésitations, leur confort bourgeois, le baron et sa jeune femme vont goûter les joies de vacances en roulotte (tirée par un cheval, n'oublions pas que nous sommes au début du XXème siècle) et côtoyer ces drôles de gens que sont les Anglais. So chocking pour le pauvre von Ottringel aux idées étroites (la taille de son cerveau est proportionnellement inverse à celle de son estomac car il ne pense qu'à manger !) qui doit endurer les remarques déplacées du petit groupe (c'est bien connu les anglais n'ont aucun sens des convenances...) et pire encore, participer aux tâches collectives comme la vaisselle par exemple ! Lui qui se glorifie de laisser toutes ces activités ingrates à sa chère et tendre... Laquelle subit d'ailleurs les effets pernicieux de ces vacances en groupe. Elle ose prendre du bon temps et tenir tête à son mari ! Alors là, c'est la fin de tout, le monde du baron est sur le point de s'écrouler.

Vous l'aurez compris, c'est un récit très drôle, et qui égratigne fortement les époux allemands, que nous offre la romancière. On peut supposer que ce portrait est fortement inspiré de M. von Arnim qui n'avait pas la réputation d'être un homme délicat... Quoi qu'il en soit, cette seconde découverte (après La bienfaitrice) est en tout point réjouissante.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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