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Critique de Isacom
Il a 25 ans, elle en a presque le double ; elle est maman depuis bien longtemps. Mais ils sont très, très amoureux l'un de l'autre. Et c'est le théâtre qui les a fait se rencontrer...
Lui, c'est Christopher et elle, Catherine. (Alleeeeez, avouez que vous aussi, vous y aviez pensé^^)
C'est une histoire gentillette (les deux personnages sont aussi superficiels et vains l'un que l'autre) mais notons que ce roman date de 1925 et que ce genre de couple a dû faire scandale - et que, même 100 ans après, cela ne va pas sans soulever moult commentaires.
La subtilité apportée par l'autrice, et qui sort l'oeuvre du genre "bluette", c'est d'avoir ajouté à l'intrigue un autre couple du même écart d'âge, sauf que c'est l'épouse qui a 25 ans de moins. Et là, curieusement ça passe crème : il n'y aurait clairement pas eu de quoi en faire un roman de 400 pages.
Le récit ne se contente donc pas d'être une romance, mais il dénonce aussi (en 1925 je vous le rappelle) les injonctions faites aux femmes, d'être et de rester jeunes et belles pour être aimées.
Bon, Elizabeth von Arnim n'est pas Virginie Despentes... mais son arrière-grand-mère, disons.
Traduction tout à fait fluide de Bernard Delvaille.
Challenge ABC
Challenge solidaire
Lui, c'est Christopher et elle, Catherine. (Alleeeeez, avouez que vous aussi, vous y aviez pensé^^)
C'est une histoire gentillette (les deux personnages sont aussi superficiels et vains l'un que l'autre) mais notons que ce roman date de 1925 et que ce genre de couple a dû faire scandale - et que, même 100 ans après, cela ne va pas sans soulever moult commentaires.
La subtilité apportée par l'autrice, et qui sort l'oeuvre du genre "bluette", c'est d'avoir ajouté à l'intrigue un autre couple du même écart d'âge, sauf que c'est l'épouse qui a 25 ans de moins. Et là, curieusement ça passe crème : il n'y aurait clairement pas eu de quoi en faire un roman de 400 pages.
Le récit ne se contente donc pas d'être une romance, mais il dénonce aussi (en 1925 je vous le rappelle) les injonctions faites aux femmes, d'être et de rester jeunes et belles pour être aimées.
Bon, Elizabeth von Arnim n'est pas Virginie Despentes... mais son arrière-grand-mère, disons.
Traduction tout à fait fluide de Bernard Delvaille.
Challenge ABC
Challenge solidaire
