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Critique de cicou45


Cela a parfois du bon de déménager ou de faire un grand nettoyage de printemps. En ce qui me concerne, c'est en faisant les cartons que j'ai retrouvé ce petit livre lu il y a plusieurs années déjà et que j'ai eu envie de relire afin de vous le faire découvrir. Je serais incapable de le classifier précisément : poésie, conte philosophique, livre de calligraphie...en fait, ce livre est tout cela à la fois. le poète part d'un caractère chinois et s'imagine par ce premier, remonter jusqu'à le genèse de l'Histoire de l'humanité. Comme un immense tableau qu'il décrirais au fur et à mesure, il y rajoute des éléments et ces derniers prennent vie au fur et à mesure. Ici, comme le dit le ou la préfacier (e) J. Pimpaneau, les choses n'existent pas tant qu'elles n'ont pas été nommées par le poète. C'est lui en réalité qui est à l'origine de tout et qui crée chaque chose, les fait prendre vie mais uniquement après les avoir donné une appellation. J'aime beaucoup cette philosophie, mais si au départ de ce conte, l'homme se contente de peu, il va malheureusement évoluer dans un état de propriété tel que nous le connaissons aujourd'hui et qui dit propriété dit nécessairement guerre.
Pourquoi l'homme est-il ainsi ? le poète ne saurais lui-même l'expliquer et ne peut que contempler l'étendue des désastres tout en s'émerveillent de la beauté de la vie. Beau paradoxe, vous ne trouvez pas ? J'espère vous avoir convaincu car cet ouvrage vaut vraiment que l'on s'y attarde un moment !
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