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Critique de leamira


L'ivresse de djinn: Leila, une jeune marocaine qui va se marier est prise d'une amnésie lors d'une fête et découvre à son réveil qu'elle y a massacré des invités. Son futur époux, dévoué et très attentionné va faire appel à un Saint homme pour la délivrer du Djinn qui a pris possession d'elle. L'exorcisme effectué, Leila peut reprendre le cours de sa vie, se marier et fonder une famille. Seulement son mari a changé et Leila est-elle vraiment délivrée?

Ce que j'ai beaucoup aimé : l'ambiance présente dans cette nouvelle. Cela m'a totalement fait voyager au Maroc et changé de mes habitudes de lecture; je ne suis jamais allée dans ce pays et n'ai jamais lu de livre se passant là-bas.

Un autre point positif est les sensations et les émotions que l'auteur arrive à nous transmettre; je me suis totalement immergé dans le récit et j'ai ressenti le stress et la peur du personnage principal par exemple lors qu'elle aperçoit le chien aux yeux rouges. L'écriture de l'auteur est très agréable, les pages se tournent sans que l'on s'en rende compte.

Seul point négatif pour moi, la fin ouverte de cette nouvelle qui n'était pas assez développée à mon goût. On quitte cette histoire sans pouvoir imaginer la suite des événements pour Leila.

La danse éternelle des roseaux: Dans cette 2ème nouvelle, qui prend la forme d'un thriller, on fait la connaissance de Hlengiwe Dilaniti (Gigi), capitaine de police à Marseille, qui fait face à un meurtre des plus horribles, qui semble sacrificiel et qui va lui faire renouer avec son passé et ses origines du Swaziland, qu'elle tente désespérément d'oublier. En effet, la vie a très mal commencé pour Gigi qui a assisté au viol de sa mère par 3 soldats du roi, sa torture puis son dépeçage vivante. A Marseille, Gigi n'aura pas le temps d'effectuer son enquête, elle est envoyée en renfort au Swaziland afin d'élucider de très nombreux meurtres rituels Muti, très ressemblants à celui de Marseille. Seulement Hlengiwe est recherchée par les soldats et le roi lui-même depuis sa fuite lorsqu'elle était enfant…

Le texte de cette nouvelle est très sombre et violent; il nous plonge dans un univers plus qu'angoissant où la pauvreté, le SIDA, la dictature et les meurtres rituels sont très présents. Une scène m'a marquée en particulier, celle de la torture et du meurtre de la mère de Gigi, qui m'a glacée! Une chose est sûre, il faut avoir le coeur bien accroché pour certaines scènes de cette nouvelle!

Les enfants de Samedi: Mika, punk aux cheveux verts se rend à la Nouvelle-Orléans, invité par sa grande-tante Augustine, raciste et gravement malade, à passer quelques jours dans son immense maison coloniale. Mika est sa seule famille et seul héritier. Lui est bien content de quitter la France et de tout laisser derrière lui.

Lorsque la nouvelle commence, on retrouve Mika en plein mardi-gras, complètement drogué et déterminé à user encore et encore de ces produits pour oublier Lou avec qui il a vécu une histoire d'amour qui s'est mal fini. Lorsque la fête est finie, il fait une halte dans un restaurant, le « délice cajun » où il fera la rencontre de Ghilane qui va le prendre sous son aile et lui faire découvrir la VRAIE Nouvelle-Orléans.

J'ai totalement adoré l'ambiance de cette nouvelle: croyances, mystères, vaudou, esprits. On y retrouve Papa Legba, Marie Laveau et Delphine Lalaurie.

L'auteur utilise pas mal de détails, qui nous transportent dans cet univers et j'ai beaucoup aimé son écriture: l'histoire est donc très prenante. On s'attache à Mika et on veut absolument découvrir le fin mot de cette histoire. L'intrigue est vraiment très bonne et j'ai trouvé la fin très satisfaisante. C'est ma nouvelle préférée de ce livre!

Ma note: 16/20
Lien : https://thereadingroomoflea...
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