Un doux parfum de mort

Un doux parfum de mort n'est pas un polar. En effet, vous n'aurez pas au bout du compte, la réponse à toutes vos questions. Mais vous aurez en tête toutes les turpitudes des habitants de Loma Grande : le petit épicier Ramon pris malgré lui dans le tourbillon d'un amour imaginaire, Ranulfo, vantard empêtré dans ses mensonges alcoolisés, ou encore Lozano, policier véreux mais préoccupé par la "dépistolisation" des campagnes. Et comme dans tout petit village du fin fond de la campagne qui se respecte, chaque rumeur est amplifiée, déformée, disséquée autour de quelques canettes de bière.
Ce roman se lit d'une traite, avec beaucoup de plaisir, à la fois pour ses dialogues et ses situations savoureuses mais aussi sa bonne dose d'humour noir.
Merci à l'opération Masse critique et à Libretto de m'avoir permis de découvrir ce livre !