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Critique de BibliothequeMobile


Antonia Arslan a traduit l'oeuvre du grand poète Daniel Varujan, une des premières victimes du massacre arménien (le premier génocide du 900) enlevé à son domicile le 24 Avril 1915, jour de commémoration pour les Arméniens. Cette expérience éveille l'identité et génère une tension, un besoin violent d'écrire à propos de cette tragédie presque oublié qui émerge, la mémoire familiale devient la mémoire collective et naît le Mas des Allouettes, le premier roman de la Arslan qui en 2007 a été porté au grand écran par les frères Taviani.
le livre est imprégné d'une profonde piété qui se penche sur les victimes tuées, puis oublié, et se penche également sur leurs meurtriers, eux-mêmes des êtres humains submergés par l'horreur du massacre. Un personnage que j'ai aimé, c'est Ismène, la pleureuse grecque, porteuse d'une culture différente qui aura le même sort dans l'histoire du XXe siècle, mais dans ce roman elle jouera un rôle déterminant pour conduire au salut la famille des Arslanian.
La leçon que j'ai retenu de ce livre est qu'il n'y a pas d'avenir sans passé, qui doit être concilié avec l'histoire récente, car la correcte connaissance historique est le seul antidote au relativisme et au déni qui se nourrissent de l'ignorance et car tout cela ne se reproduise jamais.
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