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Critique de EveQ


Le livre s'ouvre sur l'échange d'Eve, 27 ans, avec son psy, sur ce qui l'a conduit, un an auparavant, à être sur un quai de gare, la point des pieds dépassant au-dessus des voies.
Après avoir quitté le domicile familial où vit encore son père qui a un problème avec l'alcool, elle a emménagé depuis 4 ans dans l'appartement d'un couple, Karina et Bill. Sa mère est partie alors qu'elle avait 5 ans.
En contrepartie d'un loyer peu élevé, elle se charge d'un jour de ménage par semaine. Après le ménage, elle se rend au musée contempler le tableau « Un bar aux Folies Bergères » d'Edouard Manet. Elle se demande à quoi peut penser Manon, au centre du tableau, qui est serveuse, comme elle. C'était le tableau préféré de Grâce, sa meilleure amie, qui est disparue prématurément.
Eve tente de surmonter ses difficultés relationnelles d'Eve.
L'auteur décrit, avec de nombreux détails, ses journées et ses réflexions à la première personne du singulier. Cela crée une certaine complicité avec le lecteur, un peu s'il recevait les confidences, sans filtre, d'une amie proche. Par contraste, elle s'épanche peu sur son amie, Grace, n'évoquant que des bribes de souvenirs, faisant des parallèles avec des situations auxquelles elle est confrontée. Ce contraste, l'ambivalence entre pudeur et audace, est perceptible au quotidien et trouve pleinement son illustration lorsqu'elle pose nue comme modèle. Cela traduit la fragilité d'Eve que le lecteur appréhende progressivement.

Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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