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Critique de ceceetseslivres


Le Tome 1 de la Série Dirty air de Lauren Asher m'avait conquise, le Tome 2 me laisse assez amère, déçue. J'ai eu une impression de déjà-vu, j'ai vécu des moments d'ennui... Bref, j'ai été clairement moins emballé que par le Tome 1.

La trope est différente du premier. Noah et Maya se rapprochaient d'un enemies to lovers, quand Sophie et Liam sont des friends to lovers, passant par friends with benefits. En effet, ils commencent par tisser une amitié, bien que du côté masculin, l'envie soit portée au-delà des carcans amicaux, mais la conception reste identique. Globablement, ça refuse de se pecho, puis ça se pecho, ça s'entraîne dans une spirale sentimentale avant de rompre puis de se remettre ensemble. J'ai l'habitude de lire les mêmes tropes, connaître et reconnaître les mécanismes dans la construction ne m'avaient jamais dérangée jusqu'ici.

En fait, je trouve qu'il n'y a pas assez de différences entre les personnages du tome 1, et ceux du Tome 2. Sophie est une femme solaire, à l'image de Maya ; Liam est un pilote fuckboy comme Noah. La dynamique entre les deux est différente par la trope différente, sans que ça suffise à vraiment à créer une identité à chacun, nous détachant de Maya et Noah. Les traumatismes sont également différents, la façon dont chacun des personnages les traite aussi, sans pour autant permettre de rattraper cette sensation de copier/coller que j'ai eu.

Surtout, ce qui m'a manqué c'est de la Formule 1. Contrairement au premier tome, où j'avais vraiment l'impression d'être dans le paddock et de suivre les courses, là, j'avais juste l'impression que la F1 était une excuse pour donner un cadre, un univers. Il m'a manquée cette immersion que j'avais adoré dans le premier, bien qu'il y ait quelques scènes d'action en piste et de moments dans le paddock. Néanmoins, j'ai aimé le côté « gestion de contrat » qui se cache dans l'obscurité de la F1 ; son exploitation était pas mal pour créer du drama.

D'autres bons points qui me font pencher pour un 3,5/5, c'est la plume de Lauren Asher et le sarcasme de ses personnages. C'est tout en humour, en punchline et en dynamisme. Très agréable à lire. Sur ça, je n'ai rien dire. Malgré mes décrochages, Lauren Asher a toujours réussi à me faire rattraper le train en marche.

Au final, je dois avouer que j'ai adoré le début, la fin, mais détester le milieu… J'ai mis environ deux semaines et demi à le lire, ce qui est le double de mon rythme habituel. du coup, j'ai un peu peur à l'idée de me lancer sur le Tome 3 sur Jax (alias le personnage au physique de Lewis Hamilton), mais bon, maintenant qu'il est dans ma bibliothèque, je ne vais pas le laisser prendre la poussière.
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