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Critique de Latulu
Première découverte du monument Asimov mais à petites doses.
Une approche avec 5 nouvelles et je dois dire que je me vois bien poursuivre la découverte de sa production littéraire.
La Pierre Parlante, nouvelle dont est tiré le titre du recueil, s'est révélée intrigante. Un groupe de pirates de l'espace fait escale sur une station de dépannage en chrome et manganèse. L'un des mécano reconnaît une siliconite à bord du vaisseau. La siliconite est une sorte de petit animal minéral qui vit au coeur d'une pierre. Capable de lire les pensées et de communiquer, elle attire la convoitise de nombreux collectionneurs. le mécano n'étant pas lui-même un exemple de probité va volontairement saboter le système de propulsion du vaisseau pirate pour le traquer et subtiliser cette pierre. Un manque de chance sera fatal à l'équipage et le mécano va récupérer la pierre. Il va alors tenter de communiquer avec elle pour obtenir les coordonnées d'une météorite pleine d'uranium qui pourrait lui rapporter gros. C'est sans compter sur les subtilités du langage.
Un bon récit où Asimov s'amuse à berner le lecteur et ses protagonistes sur la difficulté à communiquer.
Hérédité nous conte l'histoire de jumeaux qui se rencontrent à l'âge adulte, l'un étant né et élevé sur Terre et l'autre sur Ganimédée, une planète jumelle de la Terre. Leur nécessaire collaboration dans l'administration d'une filiale de laboratoires de produits pharmaceutiques sur Mars va opposer leur croyance. le Terrien prise les machines tandis que le Ganymédien se repose sur sa propre intelligence. Une nuit dans le désert martien à réparer la panne de leur véhicule va les obliger à travailler de concert.
Les Yeux ne servent pas qu'à voir est une très courte nouvelle où l'humanité désincarnée, sans réelle souvenir de ce qu'elle était s'amuse à créer des formes avec la matière.
Je suis passée à côté de cette nouvelle, trop courte et qui laisse cependant le champ à beaucoup de possibles.
Quelle belle journée ! Sans aucun doute ma préférée avec une belle résonance dans notre quotidien actuel.
Pour se déplacer, la plupart des hommes utilisent des Portes, sorte de portail qui leur permet de passer d'un endroit à l'autre par opposition à la porte (avec un petit p) qui permet d'accéder à l'extérieur. Un extérieur que les humains ont fini par redouter : trop d'incertitude sur le trajet sans compter les microbes que l'on va forcément attraper. Ainsi, peu à peu, l'homme ne met plus le nez dehors. Un matin, la Porte qu'emprunte Richard, jeune écolier, tombe en panne. Il est obligé d'aller à l'école à pied. le lendemain il refuse d'emprunter la Porte et sort par la petite porte. Sa professeure et sa mère en sont convaincues : Richard doit voir un psychiatre.
Une ode à la nature et à l'aveuglement de la modernité.
La bonne réponse, dernière nouvelle, est un dialogue entre une entité divine et l'âme d'un scientifique qui vient de décéder. Elle ne manque pas d'humour et d'une certaine malice mais elle ne m'a pas convaincue.
Dans l'ensemble, La Pierre Parlante est un recueil de nouvelles qui vaut la peine qu'on s'y intéresse.
Une approche avec 5 nouvelles et je dois dire que je me vois bien poursuivre la découverte de sa production littéraire.
La Pierre Parlante, nouvelle dont est tiré le titre du recueil, s'est révélée intrigante. Un groupe de pirates de l'espace fait escale sur une station de dépannage en chrome et manganèse. L'un des mécano reconnaît une siliconite à bord du vaisseau. La siliconite est une sorte de petit animal minéral qui vit au coeur d'une pierre. Capable de lire les pensées et de communiquer, elle attire la convoitise de nombreux collectionneurs. le mécano n'étant pas lui-même un exemple de probité va volontairement saboter le système de propulsion du vaisseau pirate pour le traquer et subtiliser cette pierre. Un manque de chance sera fatal à l'équipage et le mécano va récupérer la pierre. Il va alors tenter de communiquer avec elle pour obtenir les coordonnées d'une météorite pleine d'uranium qui pourrait lui rapporter gros. C'est sans compter sur les subtilités du langage.
Un bon récit où Asimov s'amuse à berner le lecteur et ses protagonistes sur la difficulté à communiquer.
Hérédité nous conte l'histoire de jumeaux qui se rencontrent à l'âge adulte, l'un étant né et élevé sur Terre et l'autre sur Ganimédée, une planète jumelle de la Terre. Leur nécessaire collaboration dans l'administration d'une filiale de laboratoires de produits pharmaceutiques sur Mars va opposer leur croyance. le Terrien prise les machines tandis que le Ganymédien se repose sur sa propre intelligence. Une nuit dans le désert martien à réparer la panne de leur véhicule va les obliger à travailler de concert.
Les Yeux ne servent pas qu'à voir est une très courte nouvelle où l'humanité désincarnée, sans réelle souvenir de ce qu'elle était s'amuse à créer des formes avec la matière.
Je suis passée à côté de cette nouvelle, trop courte et qui laisse cependant le champ à beaucoup de possibles.
Quelle belle journée ! Sans aucun doute ma préférée avec une belle résonance dans notre quotidien actuel.
Pour se déplacer, la plupart des hommes utilisent des Portes, sorte de portail qui leur permet de passer d'un endroit à l'autre par opposition à la porte (avec un petit p) qui permet d'accéder à l'extérieur. Un extérieur que les humains ont fini par redouter : trop d'incertitude sur le trajet sans compter les microbes que l'on va forcément attraper. Ainsi, peu à peu, l'homme ne met plus le nez dehors. Un matin, la Porte qu'emprunte Richard, jeune écolier, tombe en panne. Il est obligé d'aller à l'école à pied. le lendemain il refuse d'emprunter la Porte et sort par la petite porte. Sa professeure et sa mère en sont convaincues : Richard doit voir un psychiatre.
Une ode à la nature et à l'aveuglement de la modernité.
La bonne réponse, dernière nouvelle, est un dialogue entre une entité divine et l'âme d'un scientifique qui vient de décéder. Elle ne manque pas d'humour et d'une certaine malice mais elle ne m'a pas convaincue.
Dans l'ensemble, La Pierre Parlante est un recueil de nouvelles qui vaut la peine qu'on s'y intéresse.
