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Critique de LeScribouillard


"Anges" et "fantastique" dans les étiquettes : encore une fois, merci les pseudo-lecteurs de Babelio qui ne foutent rien d'autre qu'emmerder le monde avec des étiquettes qui n'ont rien à voir avec le récit. Alors, oui, il y aura un peu de spirituel, mais nous sommes dans de la SF, bon sang ! Donc, aucun truc surnaturel, mis à part cette idée d'astre invisible qui m'a laissé assez perplexe.
Bref, étant donné que je n'ai pas lu la version originale (plus connue, je crois bien), je ne pourrais pas comparer cette réécriture avec Silverberg. Mais je peux déjà savoir un peu comment ils se sont dépatouillés ensemble. Après un petit avertissement bien dans le style De Robert, le reste du récit sera dans la pure plume asimovienne : qui a fait quel chapitre, je suis incapable de le dire ; toujours est-il que j'ai ainsi découvert l'auteur de Majipoor peut se révéler être un caméléon quand il écrit à quatre mains.
À vrai dire, écrire ce livre, c'était risqué. On n'a jamais découvert de système à six soleils, alors une planète habitable (et habitée !) qui s'y trouverait... Qui plus est, le fait d'être constamment éclairée aura forcément un impact sur la faune et la flore ; et là, on ne nous décrit même pas la morphologie des habitants, et tout juste, à la fin, qu'est-ce qu'un grabe. La première partie, pourtant, tout roule. La deuxième, on sent un peu de longueur, même si c'est la plus courte ; en revanche, la troisième, c'est une autre paire de claques !
Car là, on flirte avec le post-apo, et sans rien spoiler, la fin des personnages sera frustrante ! Ensuite, il y a ce dénouement à la Big Brother, qui mènera à une conclusion plutôt pessimiste, mais avec une lueur d'espoir. En fait, le plus risqué finalement, c'était bien cette fin. Qui, même si elle sera dure, d'autant plus qu'elle l'a été pour moi car je n'étais qu'au collège à l'époque, sort des sentiers battus avec un réalisme intelligent et cruel.
Un dernier coup de gueule, au niveau des couvertures, cette fois : pourquoi mettre des mochetés au rayon SF à chaque fois ? Quand on pense qu'à présent les artworks sont de plus en plus travaillés ! Alors, ça n'a rien de grave, mais quitte à avoir réseau social comme Babelio, autant qu'il ait un contenu qui ait de l'esthétique. On me dira sûrement que ce sont des couvertures restées mythiques pour les amateurs durant l'âge d'or du genre, il n'empêche, la possibilité d'accomplir des prouesses graphiques est une des rares qualités de notre époque. Autant le faire savoir.
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