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Critique de Bibliozonard


Tu ne seras pas indifférent aux disparitions étranges, à la folie, à la tendance psychédélique de « Poulpe Apocalypse » ; au suspens dans « L'horreur des bas-fonds » ! ; au souffle abouti de « Raf(a)les » qui t'entraîne dans son cyclone inquiétant, servi par une écriture riche ; à l'enlisement qui t'emmèneras plus vite ailleurs si tu bouges pendant ton incruste dans « La maison des damnés » ; au fait d'être hypnotisé par « le bal des ombres » ; à la dépendance suscitée par « L'étrange affaire des miraculés de Ferguson » ; à la maîtrise de l'intrigue dans « La famille » ; à la perfection de mes favorites : « La vérité sur Alexis Chaudhar » intimiste et secrète et le microroman Tertön au mélange de futurisme — en 2039, avec des îles flottantes —, et de croyance antique.


Quand tu regardes un corbeau, tu ne vois que la noirceur de la bête, le regard froid, inexpressif, tu te dis qu'il est néfaste, qu'il est comme le chat noir, qu'il porte malheur, et que bizarrement il n'y a pas un bruit dans les parages ; c'est un mauvais signe, quelque chose va arriver ; et tu pars dans des élucubrations imaginatives exceptionnelles sans penser qu'il pourrait venir te manger dans la main ; tu es dévié de la réalité ; ce corbeau c'est Lovecraft, il te pousse à réfléchir de cette manière ; l'anthologie est aussi ce corbeau amplifié par des illustrations et des textes sinistres — des cachets supplémentaires glauques ; c'est un travail complet agréable pour les amateurs du genre fantastique.
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